1. Charlotte succombe


    Datte: 19/04/2024, Catégories: ff, caférestau, voyage, toilettes, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme odeurs, caresses, intermast, Oral 69, init, journal, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... dire.
    
    Bref, il y a eu quelques câlins entre elles, mais pas au sens où vous le pensez, coquines ! Disons qu’elles ont été plus libres dans leurs embrassades, moins de retenue, moins de peur de se toucher, moins de pudibonderie. Par exemple, voir Agnès et moi enlacées nues, elle l’a imaginé d’abord comme impossible entre Sandra et elle, puis à la réflexion, pas si terrible ! Ni trop troublant, non plus ; très touchant serait plus juste dans sa pensée. Restait la question de l’homosexualité de sa fille. Cela, oui, l’inquiétait et elle voulait justement en parler avec moi.
    
    Elle était troublée en me demandant si Sandra était lesbienne. Elle a ajouté « et Brigitte ? » Je ne savais trop que penser, mais je me suis souvenu d’un livre de Laurence PERNOUDqui soutient que toutes les femmes ont une tendance homo, à cause de l’identificationfille/mère d’après elle, au sens analytique, bien sûr. Pour moi ce n’est pas gênant, mais pour Charlotte ça posait question ! Je pense l’avoir rassurée en le lui faisant remarquer que l’homosexualité n’est parfois qu’un passage et que la bisexualité n’est pas un crime. Après tout, on peut très bien vivre sa vie sexuelle sans fausse honte et avoir des enfants, et même un mari si on le souhaite.
    
    J’ai ajouté que je savais qu’Agnès sortait aussi avec des garçons comme Sandra, même si je n’en suis pas absolument certaine, quoiqu’elles aient des copains. Ça ne prouve rien, d’accord : nous aussi, à leur âge, nous avions des copains, voire un ...
    ... compagnon ensuite ! En tout cas, avant d’arriver, Charlotte était déjà bien rassérénée, et pendant le repas nous avons digressé sur l’éducation en général, les études, etc. mais aussi sur nos vies personnelles.
    
    Elle s’étonnait que je n’aie pas « refait ma vie » après mon divorce, ni même eu des « aventures », selon son expression. J’ai expliqué que je ne m’en sentais plus l’envie et qu’il y avait d’autres manières d’avoir du plaisir… Et savez-vous quoi ? J’ai appris que pour elle, finalement, le mariage n’est pas forcément l’idéal du plaisir sexuel… Nous nous sommes « avouées » que nous nous masturbions, mais elle ne s’y consacre pas avec une grande assiduité ! Je n’ai pas affirmé tout de go que se faire masturber était encore plus agréable, surtout par une fille, mais je lui ai resservi le classique « seule une femme peut connaître les secrets du plaisir féminin », et j’ai suggéré en plaisantant qu’après tout, entre se masturber et être masturbée, il n’y avait que les doigts qui changeaient !
    
    Elle a rougi, un tout petit peu, a réfléchi trois secondes et m’a répondu un étonnant « oui, c’est vrai ». De quoi jubiler, pour moi, hein ? Je me suis permis de lui caresser le bras comme par complicité amicale, au pli sensible du coude pour provoquer quelques frissons. Ce simple geste a aussi déclenché ses confidences sur son vécu de l’épilation au hammam qui l’avait un peu déboussolée. Elle avait découvert qu’elle avait ressenti du plaisir, et très vif, dès que l’employée avait ...
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