1. Week-end imprévisible ?


    Datte: 15/04/2024, Catégories: fh, hplusag, jeunes, inconnu, amour, massage, caresses, Oral pénétratio, fouetfesse, confession, nostalgie, rencontre, prememois, Auteur: Zebulon9275, Source: Revebebe

    ... à la cuisine et lui préparai un grand mug de tisane bien sucrée que je m’empressai de lui apporter. Elle n’avait fait aucun commentaire quand je le lui avais mis entre ses mains. Elle l’avait pris et, comme il était un peu trop chaud, elle l’avait posé sur ses genoux en l’enserrant de ses deux mains. Une manière comme une autre de se réchauffer les doigts.
    
    — Julie ! Cette nuit, tu dors ici ; demain, quand tu seras réveillée, je te ramènerai chez toi, rue de l’Université. Sache qu’il n’est pas question que je parle à quelqu’un de ce qui s’est passé cette nuit. J’ai été un peu rude avec toi, mais c’était pour ton bien, je ne pouvais pas te laisser toute seule dans les bois alors que tu n’avais quasiment rien comme habit chaud pour te protéger ; au mieux, tu serais tombée malade, au pire cela aurait pu t’être fatal, nous sommes en hiver ! Le scénario de ce soir pour les autres est le suivant : je suis parti de Saint-Léger alors que tu étais plus ou moins consciente de la réalité ; tu as dormi durant tout le trajet sur Paris qui a été un peu plus long que prévu, car j’ai dû prendre de l’essence. Arrivée chez moi, tu as pris une douche et tu t’es couchée. C’est cette histoire que je servirais à ton frère et rien d’autre. Je ne te parlerai plus jamais du rodéo de ce soir. Si tu ne comprends pas pourquoi je me suis montré sévère vis-à-vis de toi, je te donnerai des explications, mais seulement si tu le demandes. Tu es capable de les trouver par toi-même. Maintenant, Julie, tu ...
    ... viens avec moi dans la salle de bain, car il faut que tu prennes une douche avant de te coucher, qu’il s’agisse de ta tête ou de tes jambes, elles sont pleines de boue et il n’est pas question que tu salisses la literie.
    
    Je n’avais pas attendu qu’elle me réponde. Comme elle avait presque fini son mug de tisane, je le lui avais pris des mains et l’avais aidée à se relever puis, la prenant par la main, car elle n’avait pas encore un pas assuré, je l’avais emmenée à la salle de bain. J’étais assez surpris, car elle ne s’opposait plus à moi, elle se laissait faire, mais j’avais l’impression qu’elle était dans un autre monde. Elle me regardait sans me voir de la même façon qu’elle regardait autour d’elle sans rien imprimer de ce qu’elle voyait. Elle était ailleurs, comme une somnambule se déplaçant dans la nuit. Je lui montrai comment régler la douche, je lui trouvai un gant de toilette, du gel douche, du shampoing, et sortis d’un placard un grand drap de bain turquoise ; je lui montrai où se trouvait le sèche-cheveux.
    
    — Julie ! Tu prends une douche rapide, je vais te chercher un de mes pyjamas. Comme cela, tu auras quelque chose sur le dos si tu dois te lever cette nuit. Je te laisse.
    
    Et j’allai dans ma chambre en récupérer un. Je traînai un peu puis retournai vers la salle de bain. Tout de suite, n’entendant pas de bruit d’eaux, je pris conscience qu’il y avait un problème. Julie se serait-elle enfuie ? Première idée qui m’était venue, mais elle était toujours à la même ...
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