1. Week-end imprévisible ?


    Datte: 15/04/2024, Catégories: fh, hplusag, jeunes, inconnu, amour, massage, caresses, Oral pénétratio, fouetfesse, confession, nostalgie, rencontre, prememois, Auteur: Zebulon9275, Source: Revebebe

    ... pour conduire ma voiture jusqu’aux Alpes. Je serai ainsi beaucoup moins fatigué pour skier. À partir du moment où nous allons dans les montagnes ensemble, je ne serai plus le « Docteur Philippe Marchal », mais tout simplement Philippe.
    
    Naturellement, je n’ai pas pu lui faire entendre raison et me défiler, c’était un montagnard enthousiaste et, le jeudi soir, il est venu me chercher à Boulogne-Billancourt où j’habitais encore chez mes parents. J’avais essayé de résister, mais, avec l’aide de ces derniers, il avait obtenu gain de cause. Mère, Père et lui étaient plus que d’accord pour que je quitte la ville pour une virée dans les Alpes. Ma mère voulait que je rencontre d’autres jeunes, mon père voulait que je quitte mes livres, et Philippe voulait m’entraîner dans ses délires alpins.
    
    Je me trouve toujours dans l’incapacité de pouvoir dire pourquoi nous nous étions toujours bien entendus, mais cinq ans après cette rencontre, nous étions toujours amis. Quand nous pouvions, si nous avions du temps de libre et si le beau temps était avec nous, nous partions de la région parisienne pour les montagnes, quatre jours, sept à huit jours, et même quinze jours d’affilés. Alpes, Jura, Massif central, les falaises diverses étaient nos terrains de jeux.
    
    Le fait d’avoir rencontré Philippe avait été très bénéfique pour moi, car c’était quelqu’un posé, réfléchi, toujours prêt à rendre service. J’étais devenu son compagnon de cordée fétiche, car nous étions toujours volontaires pour ...
    ... nous élancer dans les aventures les plus scabreuses. Certes, je faisais du suivisme, car j’étais moins bien formé que lui en escalade et j’étais, en général, son second de cordée. Cette place m’allait très bien, car je veillais à sa sécurité et, parfois, je l’obligeais à refréner ses envies les plus farfelues.
    
    La seule chose qui me gênait un peu c’est qu’il refusait toujours que je paye ma quote-part quand nous avions besoin de louer un lit dans un dortoir ou dans un hôtel pour faire une course en montagne ; je n’étais qu’un étudiant et, d’après lui, il gagnait trop bien sa vie. Cette rencontre m’avait aussi permis de profiter d’une maison avec un grand terrain arboré à Saint-Léger-en-Yvelines près de Rambouillet, maison gérée en SCI par la famille de sa mère, mais qui servait avant tout à Philippe pour se reposer après ses longues virées en montagne ; les autres composantes de la SCI étaient en Espagne ou au Canada ?
    
    Dès qu’il m’y avait invité après un raid de quinze jours en juillet dans l’Oberland en Suisse, il m’avait laissé un double des clefs, un numéro de téléphone avec le nom d’un couple de Saint-Léger assurant la surveillance et l’entretien de la maison ; ils étaient toujours au courant des allées et venues de la famille dans ce havre de paix et il était convenu que s’il n’y avait personne durant une période, je pouvais en profiter.
    
    — Je te donne un trousseau de clefs ; tu pourras toujours venir ici si tu veux respirer le bon air et déstresser ; il suffira que ...
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