Week-end imprévisible ?
Datte: 15/04/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
amour,
massage,
caresses,
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
confession,
nostalgie,
rencontre,
prememois,
Auteur: Zebulon9275, Source: Revebebe
... emmitouflée dans la veste de duvet de Philippe, car elle tremblait de froid. Il faut dire qu’elle avait rapidement perdu ses souliers(que j’avais heureusement récupérés) et qu’elle marchait pieds nus depuis un certain temps sur la litière humide de la forêt.
J’avais récupéré dans mon coffre un pied d’éléphant(demi-duvet pour bivouacs impromptus en haute montagne que l’on enfile pour avoir chaud aux jambes) et lui glissais ses jambes dedans après lui avoir frictionné les pieds pour les réchauffer. Je ne sais pas si c’est la chaleur qui régnait à l’intérieur de la voiture ou le fait d’être complètement emmaillotée dans des duvets chauds, mais dès qu’elle fut allongée sur la banquette, elle arrêta de sangloter et de hurler des insanités. Elle semblait avoir retrouvé un certain calme. Finalement, nous avons pu nous extraire du bois et partir à Paris où nous arrivions vers 1 h du matin.
Je dois dire que je n’avais pas grand moral ; il y avait encore un obstacle à franchir : obtenir qu’elle puisse aller de mon parking à mon appartement au troisième étage sans se faire remarquer. Cependant, nous allions avoir de la chance. Quand elle était descendue de voiture, elle était toujours dans un état second, mais elle était calme et se laissait faire. J’avais pu la faire sortir de la voiture sans problème, lui enlever pied d’éléphant, veste duvet et arranger son manteau pour la rendre présentable. Au premier regard, il était impossible pour quelqu’un ne la connaissant pas de deviner ...
... qu’elle était quasiment nue sous son manteau. Seules choses qui n’allaient pas : ses cheveux ébouriffés, sa figure avec des traces de larmes, son rimmel dégoulinant et ses chaussures pleines de boue. Je l’avais prise par un bras et soutenais son corps avec l’autre, nous étions partis, à petits pas bringuebalants, vers les ascenseurs et, par chance, nous n’avions rencontré personne. J’avais poussé un grand « ouf » de soulagement quand, après avoir traversé tout le parking et pris l’ascenseur, j’avais pris conscience que je n’avais rencontré aucun voisin.
Dès l’appartement atteint, je l’avais fait asseoir dans un fauteuil et je lui avais proposé une boisson chaude. Ce qui aurait été bien, c’était de lui offrir un grog avec du rhum, mais, vu sa surcharge alcoolique des dernières heures, il n’en était pas question et je lui offris une verveine menthe. Je n’étais pas sûr qu’elle accepte, mais on verrait bien. Je profitai de ce petit moment de calme pour envoyer un message à son frère Philippe :
ooooooooooooooo
— Julie ! Tu vas prendre une boisson chaude pour te réchauffer avant d’aller dormir. Tu prendras mon lit ; moi, je prendrai le sofa. Est-ce que tu es d’accord pour une verveine menthe ?
— …
Elle était devenue muette ; elle regardait autour d’elle, complètement perdue, elle bougeait lentement la tête, mais son regard était vide. Quand elle se tourna vers moi, elle semblait ne pas me voir, ses yeux ne s’accrochaient à rien, elle était dans un autre monde. J’allai ...