L'Escapade de Dracula - Histoires de Sexe

L'Escapade de Dracula

... n’en faut pour l’écrire monsieur se vidait en elle en éructant un cri de jouissance.

Profite mon gars, ce sera ta dernière jouissance. Le temps pour lui de se réapprêter et le voilà à ma merci. Je lui laisse quand même le loisir de me voir en chauve-souris géante, ça va le tétaniser et lui donner un meilleur goût.

Une nouvelle fois, j’ai vu juste, il n’a même pas émis le moindre son tant l’horreur de me voir et de comprendre que pour lui la fin était proche l’avait affecté. Je l’ai croqué à pleines dents, à pleines canines. J’en ai foutu plein partout, c’était un peu sale, je peux être un gros porc lorsque je me régale et comme je n’avais pas de serviette à mettre autour de mon cou, je me suis bien salopé quand même !

Un beau costume presque neuf, il n’a que deux cents piges…

Requinqué ! Ah ah ! Comme ça fait du bien ! Je me sens être un autre homme maintenant. J’ai meilleur caractère. Oui, je sais, ça influe énormément sur mon caractère, c’est un défaut, un de plus, mais je vais aller consulter pour atténuer cet impondérable. On m’a parlé d’un certain Professeur Van Helsing.

Je range ça dans un coin de ma tête. Bon, elle est où la mignonnette ?

Là, je l’ai retrouvée… Hum… Là, je prends mon temps, je m’enivre de son parfum, un zeste de patchouli… Mais c’est surtout le foutre qui embaume son corps, le foutre et la sueur. Laissons vite l’odorat de côté.

C’est dingue, je me laisse toujours avoir… Une belle femme doit sentir bon pour moi. J’arrive pas à ...

... imaginer qu’une pure beauté puisse puer la mort. Les femmes ne font pas caca, quoi ! Raah, je m’énerve, je dois être un peu trop fleur bleue, c’est mon côté licorne, mon côté arc-en-ciel.

Par contre, la vue ne me trompe pas, c’est vrai qu’elle est chère et qu’elle ne vaut pas le prix demandé, mais elle reste un beau bijou. Une belle rousse avec des jambes longues comme des échasses et une poitrine bien ferme.

Plus je m’approche d’elle, au plus ma libido se réveille. J’ai plus vraiment envie de la croquer, en tout cas pas avec mes canines… Elle sent le poisson, le sperme, la sueur et le patchouli, mais elle sent l’amour à plein nez ! Mon appétit se transforme bien malgré moi en un tout autre appétit. Tout aussi vorace mais bien plus agréable pour la partenaire de mes jeux.

— Ho, petite !

Je m’adresse à elle et pas à mon vit que j’ai tendance à féminiser. Elle n’est plus petite ma batte, bien au contraire.

— Ho, petite enivrante ! Tu sais que tu me donnes envie ?

Et là, elle me répond. Elle aurait mieux fait de se taire, car elle vient de me couper la chique. Imaginez une femme tout simplement magnifique mais avec deux chicots en guise de dents et un accent sorti tout droit de la plus populaire immondice des bas-fonds des misérables ploucs de Transylvanie.

Si elle n’avait pas répondu, si je ne lui avais pas parlé…Oh punaise, Ô Bon Dieu !

C’est ainsi que s’acheva ma soirée qui se voulait festive. Dans une déception indescriptible, je rentrai dans ma chambre, ...