1. Clémence, premiers émois


    Datte: 05/04/2024, Catégories: fh, ff, fplusag, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, rasage, fouetfesse, piquepince, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... émotion, reconnut Clémence. Le crissement de la lame sur mes lèvres me faisait frémir et mouiller autant que les doigts qui les pinçaient et les étiraient. J’avais honte de ressentir un tel plaisir en offrant ma chatte à la curiosité sans vergogne d’une adolescente. Une coupure dans les chairs coupables m’aurait paru une juste punition. J’en vins presque à l’espérer et l’imaginer a suffi à exacerber mon excitation.
    
    Ève s’était facilement aperçu qu’elle pouvait contrôler la stimulation sexuelle de sa victime en suscitant tour à tour crainte et confiance. Une pression de la lame sur le bord d’une lèvre, au prétexte d’un poil oublié, déclenchait un frisson de peur. Mais le ventre ne se dérobait pas à la menace, et, si celle-ci s’éloignait, il la recherchait avec une coulée de désir.
    
    Quand la succession d’appréhensions et d’espoirs eut empli à déborder de mouille la chatte, Ève s’y attaqua directement. Abandonnant son simulacre de torture, elle crocha sans douceur dans les lèvres gluantes. Elle n’eut pas à forcer, le pubis se projeta en avant pour s’empaler sur ses doigts. Elle les écarta brutalement, arrachant un cri de douleur et de plaisir dans le flot de cyprine d’un orgasme libérateur.
    
    — Aucun homme ne m’avait fait jouir comme ça, avoua Clémence. Elle ne m’avait pas branlée, ni même caressée. Elle m’avait humiliée, effrayée, malmenée, et je me découvrais à la fois, ensorcelée par la peur, enivrée par la souffrance, alors pourtant bien légère, et femme fontaine ! Je ...
    ... n’ai jamais vraiment pu savoir si Ève avait prémédité cela – je crois que oui – mais pour moi ce fut une révélation.
    
    Pour la remercier ou se faire pardonner, peut-être les deux, Ève l’embrassa sur la bouche. C’était aussi leur premier baiser, un chaste baiser entre amies. Clémence y répondit avec la fougue d’une amoureuse, dans une étreinte où langues et peaux se mêlaient.
    
    Timidité de l’apprentie domina, confusion de l’apprentie soumise, ou accord tacite des deux, l’initiation de l’une et de l’autre n’alla pas plus loin ce jour-là. Mais des liens s’étaient noués qui ne se dénouèrent plus : pour Clémence, une dévotion totale et absolue qui l’attachait à son idole ; pour Ève, une affection profonde et indéfectible qui l’enchaînait à son adoratrice. L’une se livrerait en confiance au confort, aux peines et aux satisfactions de la servitude. L’autre s’affirmerait en maîtresse consciente des responsabilités inhérentes à sa nature.
    
    Une coïncidence improbable avait réuni deux personnalités qui sortaient du commun, non par leurs penchants, banals au demeurant, mais par la lucidité qui les leur faisait reconnaître et l’honnêteté qui les leur faisait admettre. Quant à décider du plus remarquable, de l’intuition profane ou des dons prédestinés, Clémence ne s’y était pas risquée.
    
    — J’avais besoin de Ève pour assumer ma vérité profonde, concéda-t-elle. Elle avait besoin de moi pour se réaliser dans son entièreté. Elle m’a activement éduquée par sa culture, je l’ai formée par ...
«12...567...14»