1. La convocation- 2/2


    Datte: 01/04/2024, Catégories: ff, fff, fsoumise, fdomine, humilié(e), chantage, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... vous en prie…
    — Mais si, je vous assure. Elles apparaissent naturellement dans toute leur délicatesse. Bien sûr, certaines pourraient leur reprocher d’être un peu, comment dire, fripées, mais pour ma part je trouve très mignon le feston de leur ourlet. Ce rose incarnat, que l’on n’attendrait pas à voir, la blancheur de votre peau met merveilleusement en valeur tous les détails de votre sexe.
    — Assez, assez ! C’est trop gênant !
    — J’avais, je vous l’avoue, une interrogation sur votre anus – ne m’en voulez pas –, car souvent des fesses larges, comme les vôtres, dissimulent trop cette partie, ou bien elles la compriment tellement que des irritations se développent, voire de petites hémorroïdes. Il arrive aussi qu’elles cachent une rosette dont la forme se rapproche plus d’un chou-fleur que d’un œillet, ce qui, dans un cas comme dans un autre, peut hélas choquer.
    
    Chantal se sentait au supplice en l’entendant discourir de son intimité la plus secrète sur le ton d’une conversation de salon. Revenue à elle après son bref, mais intense orgasme, son sentiment d’humiliation la taraudait de plus belle. Catherine avait lâché ses fesses, mais il lui semblait être restée béante. Elle éprouvait une horrible sensation de vide, de sale, de gluant, de visqueux entre ses cuisses. Elle pensa vaguement qu’elle devrait essuyer son sexe et chercha autour d’elle un mouchoir, un kleenex, un chiffon… sa culotte peut-être ?
    
    Elle rencontra le regard de l’autre dans la glace et se rendit compte ...
    ... du silence qui avait suivi les dernières phrases. Leur signification s’imprima enfin dans son cerveau désorienté. Elle ne put réprimer un haut-le-cœur de répulsion et de révolte.
    
    — Oh, mais non ! Vous n’allez pas me demander ça ? Montrer mes …, mon …, ma … NON !
    
    Les mots s’étranglaient dans sa gorge, se refusaient à être formulés, elle secoua vigoureusement la tête en guise de dénégation indignée. Catherine fronça les sourcils et le vert d’eau de ses yeux s’assombrit.
    
    — Je vous garantis que vous le ferez, Chantal, lança-t-elle d’une voix coupante. Vous ne voudriez pas me désobliger, n’est-ce pas ? J’en serais ex-trê-me-ment déçue, et vraiment très fâchée, croyez-le bien !
    
    Un silence passa, puis elle reprit plus gentiment :
    
    — Je compte beaucoup sur vous, ma chérie … et je suis sûre que vous le comprenez. Mais d’ailleurs, rien n’est encore certain. Vous paraissez tout à fait apte, mais il me faut encore vérifier quelques petits détails … Qui sait ? Vous ne ferez peut-être pas l’affaire, après tout !
    
    Elle alternait dureté et douceur, comme une cavalière qui joue sur les rênes pour avertir sa monture sans la brusquer. Et de fait, Chantal eut l’impression d’être coupable de trahison si elle persistait dans son refus. Encore une fois, sous la domination de cette femme qui maniait subtilement le fouet et la caresse, elle ne savait que penser, tiraillée entre la honte de l’obéissance et la tentation de plaire. Tout s’embrouillait dans sa tête. S’obstiner exigeait un ...
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