La convocation- 2/2 - Histoires de Sexe

La convocation- 2/2

... de l’odeur de ses différentes sécrétions. La respiration lui manqua, sa poitrine haletait sans pouvoir aspirer le moindre souffle, son corps fut agité de tremblements convulsifs, et, une fois encore, elle ressentit la prégnance du plaisir de l’exhibition forcée.

Elle aurait voulu dominer cet attrait incongru que lui reprochait toute sa stricte éducation. Elle se trouvait impudique, vulgaire, obscène, débordante de péchés. Malgré elle, malgré sa répugnance à se l’avouer, son corps vibrait. Ses seins durcissaient, ses mamelons fourmillaient, ses bouts pointaient. Son ventre s’embrasait, sa vulve se gonflait, son vagin s’emplissait. Sa corolle épanouie, son œillet frémissant, son sexe entier palpitait.

Elle cachait sa tête dans ses bras, sans pouvoir éteindre le feu de ses joues. Elle serrait ses poignets dans ses mains, à en faire pâlir les jointures. Elle réprimait une terrible envie de se toucher, de presser ses seins et ses lèvres, de frotter son capuchon, de pincer son clitoris et ses tétons, pour évacuer enfin l’excès de désir qui la submergeait.

Jamais auparavant elle n’avait éprouvé un tel trouble à être « examinée ». Jamais ses pratiques solitaires ne l’avaient torturée à ce point. Jamais les tristes attouchements préliminaires de son ex-mari ne lui avaient instillé un tel besoin de jouissance. Elle aurait voulu refuser l’insanité de ce plaisir, elle ne pensait qu’à se masturber jusqu’à l’orgasme.

Elle n’osa pas. Elle se raidit, gémit, frissonna et attendit, ...

... le cœur bondissant, le cerveau fou, espérant confusément que « l’exploration » irait plus loin, que les doigts fins qui l’écartelaient violeraient son intimité. La seule idée de la chose exacerba encore plus ses sens. Une contraction agita son bas-ventre. Un filet de mouilla s’étira hors de sa fente. Un veule soupir lui échappa, et ses muscles se détendirent.

Catherine recueillit une goutte de cyprine du bout d’un ongle manucuré et la porta discrètement à ses narines avant de l’essuyer négligemment sur la fesse tendue vers elle.

— Ce que vous êtes sensible, Chantal ! Mon dieu, ne me dites pas que c’est de vous prêter avec tant de gentillesse à ma curiosité amicale qui vous trouble tellement ?
— Oh pardon, pardon !
— C’est très flatteur pour moi, je le reconnais, et je vous en remercie, ma chérie. Mais si vous vous mettez dans un tel état pour un tout petit regard sur votre fleur, que sera-ce quand vous l’exposerez à la vue de nos espiègles pensionnaires ?!

Un éclat de rire sincère, où perçait toutefois une pointe de moquerie, glaça le sang de Chantal et la dégrisa aussitôt.

— Parce que, autant vous le dire tout de suite, reprit la Directrice, votre vulve est, de prime abord, parfaite pour l’usage auquel je pensais la destiner. Elle est bien pleine, charnue dirais-je même, avec des lèvres proéminentes, assez longues pour en relever idéalement le dessin, et vos petites lèvres ressortent suffisamment pour qu’il ne soit pas nécessaire d’écarter la fente.
— Non, je ...