Le parfum de l'interdit - Histoires de Sexe

Le parfum de l'interdit

... se comporter normalement, je veux dire comme un élève lambda et non comme un élève qui a baisé sa prof(non, comme un élève qui a fait gueuler sa prof) ! Pas un mot sur les évènements et les voilà tous dans l’eau à faire des longueurs.

À la fin de la séance, je suis entourée par les garçons qui me donnent le nombre de mètres qu’ils ont nagé en 6 minutes. Kylian a fait 200 mètres, Ahmed, c’est encore pire, il n’a fait que 75 mètres, Matthys a réussi 350 mètres et Kevin qui est un bon nageur a réussi à faire les 400 mètres en 6 minutes, ce qui lui donne la meilleure note ! Je suis fière de lui !

Je me rends compte que je me comporte comme une ado boutonneuse, fière que son mec soit le plus fort ! Qu’est-ce que je peux être conne !

Néanmoins, cette réaction idiote me prouve si besoin est que je suis encore sous l’emprise de son charme.

Tous les élèves se dirigent vers les vestiaires sauf Kevin, il attend que nous soyons seuls puis me dit :

— Vous ne pouvez pas continuer à ne pas me regarder ! Vous n’allez pas pouvoir continuer à m’éviter. On a fait ce qu’on a fait, et alors ? Vous en aviez envie, j’en avais envie ! Ce qu’on a fait restera secret…

Puis il ajoute :

— On n’a rien fait de mal ! Moi, je ne regrette pas du tout !

Tu m’étonnes…

Je me force à le regarder, c’est l’élève qui donne une leçon ! Il me paraît soudainement plus mûr, presque adulte, j’ai envie de le croire… Et c’est vrai, je ne vais pas pouvoir continuer à l’éviter.

— Promis, ça ...

... restera secret ?
— Promis juré !

Je me sens beaucoup plus légère et je chasse les angoisses loin de moi.

Le reste de la journée ainsi que le lendemain se passent bien, j’ai remisé les angoisses au placard et je n’ai pas croisé Kevin sur les bancs du campus. Je constate malgré tout avoir régulièrement une pensée à son endroit.

Mercredi midi, mon fils revient de la fac, accompagné de son pote Kev.

— Coucou mam, j’ai invité Kev à venir manger, ça dérange pas ?
— Bonjour Julie !

Immédiatement, je rougis, mes mots s’emmêlent, je bégaye, je bredouille une phrase incompréhensible, ce qui fait sourire notre invité, il n’est pas dupe. Mat me demande si son père est là. Je lui réponds qu’il ne rentre qu’à six heures. Nous ne serons que trois pour le déjeuner.

Je m’affaire à la cuisine, c’est une cuisine ouverte sur le salon, la télé faisant face au canapé, lequel faisant dos à l’évier, de sorte que lorsque je fais la vaisselle, je peux regarder les films. Les garçons se sont vautrés sur le canap’ et entament une partie de Play Station. Puis nous entamons le repas, Mat a son nez dans son assiette qu’il gobe avec avidité, Kevin lui, me dévore des yeux, j’ai du mal à soutenir son regard.

Sans que je m’en aperçoive, je commence à jouer avec lui, un sourire en coin, je passe ma main dans les cheveux, ma langue qui passe sur le contour de mes lèvres, je sens une chaleur et découvre un peu le haut de ma robe. Et mon fils ne se rend pas compte du jeu de séduction qui ...