Le placier, suite et fin
Datte: 29/03/2024,
Catégories:
fh,
fhh,
candaul,
grosseins,
reconcil,
Partouze / Groupe
Auteur: Micchel1954, Source: Revebebe
... un enfant, c’est plus facile. Elle non, elle est très fine, tu comprends.
— Oui Danielle, je comprends.
— Tu vas monter et à travers la porte de la salle de bain tu vas lui dire que tu t’excuses, que tu ne savais pas.
Derechef, il monta, je l’entendis s’excuser et lui avouer son amour. Je suis partie faire un tour en forêt toute seule… j’en avais assez fait ce jour-là.
Et la vie reprit son rythme, voire un très bon rythme.Les affaires, ah, les affaires, quand elles nous tiennent ! Les deux tourtereaux s’étaient bien réconciliés et c’était vraiment charmant de voir leur connivence.
Un jour, Aurélie me confia : « tu as raison, Danielle, c’est de mieux en mieux ». Et effectivement un jour que j’étais dans le jardin à travailler, j’ai entendu Aurélie qui criait et ce n’était pas de douleur. Une autre fois, alors que Séraphin s’était mis torse nu pour fendre du bois, j’ai remarqué des griffures terribles dans son dos, Aurélie ne devait pas s’en laisser compter.
Et ce fut comme cela qu’un jour, tous les deux ensemble m’annoncèrent leur décision de se marier… Et hop ! alors là, la vie prit une tournure de folie. Le mariage, évidemment je me suis retrouvée témoin, ainsi que Joseph. La mairie, le maire, etc., etc., la maman d’Aurélie qui pleurait.
Sortie de l’église, Aurélie me prit dans ses bras :
— Merci, Danielle, jamais je ne te remercierai assez.
Et puis dans l’oreille, elle me glissa :
— J’ai deux trucs à te dire : un, je suis enceinte, et deux, il ...
... m’a cassé le cul.
Et elle se recula en me faisant un gros clin d’œil.
Oufffff, quelle journée ! Je m’étais laissé aller, un peu bu, à tel point que la nuit venue en allant à la camionnette, Joseph qui avait sûrement bu aussi et qui passait par là, me prit debout le long de mon camion… C’était extraordinairement sauvage et bon.
Et quitte à accélérer, je n’avais pas fait dans le détail, j’avais loué un plateau de 300 mètres carré dans la ville d’à côté, Séraphin était devenu directeur commercial, Aurélie directrice technique, on avait 12 employés.
Heureusement, il y avait Joseph et c’était toujours aussi bien.
Un matin que j’étais au bureau, un coup de téléphone : Jean, mon mari, échange de politesse, etc., etc..
—Je suis par-là, je peux passer te voir
—Ben oui, bien sûr !
Je lui fis visiter les ateliers, il me demanda :
— Tu es salarié ?
— Non, je suis le PDG.
Je vis sa tête se décomposer.
— Viens boire un café dans mon bureau !
On but un café en silence, et là, il craqua. Sa bimbo lui avait piqué son poste, et en plus, elle avait divorcé et s’était accaparé une grande majorité de ses biens. Il avait été viré, au chômage, etc., etc. Bref, il ne pouvait plus me payer la pension, et si je voulais bien envoyer de l’argent à notre fils qui faisait ses études aux USA, ce serait bien.
Je n’avais aucune haine envers lui, je l’avais aimé, c’était le père de mon fils, j’étais même attendrie parce qu’il me racontait et peut-être que je l’aimais ...