1. Adeline, Yannick et Patricia


    Datte: 28/03/2024, Catégories: fh, hplusag, couple, alliance, caresses, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, diffage, prof, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... en ce moment.
    — Vous voulez que je vous dise ? C’était visible dès le premier jour. Il avait l’espoir de vous sauter et je suis arrivé comme un concurrent. Comme en plus nous habitons sur le même palier, il s’imagine des choses.
    — Mais nous n’avons rien à cacher ni à nous reprocher.
    — Et puis, ne sommes-nous pas tous les deux majeurs, vaccinés, célibataires, propriétaires de nos corps et libres d’en faire ce que bon nous semble ? Tiens au fait, il habite où ?
    — Sa copine est coiffeuse, ils habitent au-dessus du magasin.
    — Et en plus il est en couple, non mais ! Il ne manquerait plus que le mari d’Yvonne vienne me chercher des noises…
    — Ha ha ! Ce serait drôle ! En tout cas merci pour ces ouvrages, je vais m’y délecter chaque soir avant de m’endormir en vous imaginant sur les lieux que vous avez visités. Vous me ferez lire le prochain en avant-première ?
    — Promis. Et vous, vous partez ?
    — Et pour aller où ? Oh non, je reste ici, comme d’habitude. Juste le 31 octobre, j’irai chez mes parents pour la fête de la Réformation. On célèbre le jour où Martin Luther a créé le protestantisme.
    
    Tiens, ça me fit penser à Françoise, mon hospitalière amie à qui je réservais le privilège de voir mes photos jusqu’ici. Je n’avais plus du tout envie d’aller la voir, et pourtant mes réserves spermatiques étaient à leur paroxysme. La présence de cette petite Adeline avait complètement changé ma vie. Attention camarade, attention à ne pas t’attacher ! Pourtant, tout concourrait à ...
    ... tisser doucement des liens forts entre nous. Souvent, désormais, nos deux portes palières restaient grandes ouvertes et nous circulions librement d’un appartement dans l’autre, pour un oui, pour un non. Pour me laisser travailler un maximum, elle me proposa de faire les courses et la cuisine tout le temps des vacances. J’acceptai. Quand je lui tendis quelques billets pour participer aux dépenses, elle refusa tout net.
    
    — Ah non ! Moi qui ai fait travailler un grand auteur à refaire mon appartement, hors de question.
    
    Alors je lui tendis mes clés de voiture.
    
    — Essayez mon bolide, au moins j’aurais payé l’essence.
    — C’est vrai ? Ooooh ! C’est super ! Mais… mais je risque de l’abîmer si jamais…
    — Si jamais, quoi ? Nous avons tous la même assurance, la meilleure, celle des instituteurs. Allez-y tranquillement.
    — Merci, me dit-elle en me sautant au cou.
    
    Je la regardai partir, rouge et contente comme une petite fille découvrant ses cadeaux de Noël. Le quatre cylindres à plat ronronna puis vrombit, quelques gravillons de la cour volèrent, eh oui, ce n’est pas sa R5.
    
    Le 31, elle m’avait préparé un plateau-repas, je n’y avais même pas touché. Je sentais la fin du bouquin toute proche, je voulus terminer. C’était agréable de revivre les choses deux ans plus tard pour ce titre, « Le cercle polaire ». J’avais toujours deux voyages d’avance sur les bouquins, le temps de maturer les impressions, de prendre le recul nécessaire à une objectivité maximale, même si je ne relatais ...
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