1. Adeline, Yannick et Patricia


    Datte: 28/03/2024, Catégories: fh, hplusag, couple, alliance, caresses, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, diffage, prof, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... et tant mieux si ça marche.
    — Et les parents, vous avez pensé aux parents ? Et l’inspecteur qui va les avoir sur le dos ? Vous vous mettez dans de beaux draps, mon petit ami, et nous avec.
    — Allons, allons, ne dramatisons pas. Les parents, il suffit de leur expliquer, et ça, c’est mon boulot. Quant à l’inspecteur, on lui donne rendez-vous dans un an pour faire le bilan.
    
    Sur ces bonnes paroles, le collègue Jacques se leva et partit déjeuner, dédaignant le pot que j’avais prévu. Restait Daniel à la casquette en peau de fesse et les deux dames.
    
    — Rappelez-moi vos prénoms ? Yvonne, Adeline, OK, moi, c’est Jérôme.
    
    Curieusement, c’est la plus âgée, l’autre évincée du poste de direction qui se fit la plus pressante.
    
    — Pardonnez ma curiosité, mais… vous avez fait du ski d’été ?
    — Non, mais c’était quand même la montagne, en Afrique. Le Kilimandjaro.
    — Oh ! Ce doit être magnifique, n’est-ce pas ?
    — Effectivement, mais c’est un lieu qui se mérite.
    — Et, vous étiez en voyage organisé, je suppose ?
    — Non, jamais, je n’ai pas l’humeur à ça. « Free lance » comme on dit.
    — Ah… Vous savez, pour Jacques, ce n’est pas grave. Il est bourru comme ça, mais au fond pas mauvais bougre.
    — J’espère bien. Je suis un peu navré, je débarque en donnant l’impression de vouloir tout chambouler. Ce n’était pas mon intention, mais ça n’avait pas l’air de tourner rond…
    — Au contraire, bien trop rond. On ronronnait. Je suis certaine que ça va nous faire le plus grand bien. Laissez-moi ...
    ... faire avec Jacques, je sais m’y prendre. Venant de moi, il suffit que je dise une chose pour qu’il fasse l’opposé.
    
    L’après-midi était consacré aux travaux de groupes, pour se coordonner. Adeline et David se partagèrent les élèves équitablement et ajustèrent leurs programmes, tandis qu’Yvonne et Jacques se chamaillaient de leur côté. Je pris un peu de recul en consultant les derniers courriers officiels arrivés et en commençant à organiser ma classe. Yvonne et Jacques vinrent me trouver. En maugréant, il avait accepté de partager ses élèves avec Yvonne, moyennant qu’elle prenne les plus difficiles du CM1 et lui les plus difficiles du CM2. Je pus ainsi afficher les listes par classe sur la vitre de la porte d’entrée, et chacun put organiser sa classe en deux groupes. Étiquetage, préparation des cahiers, répartition des livres et des fournitures, à dix-neuf heures nous y étions encore. J’avais découvert un appartement dans un état lamentable et décidai d’aller dîner en ville. En revenant à la nuit tombante, je sortis un tapis de sol et un duvet pour dormir sur la pelouse, à l’abri d’une haie. C’est le grincement des volets d’Adeline qui me réveilla, je fis coucou à son air ébahi puis repliai mon petit matériel. Elle m’attendait sur le palier en peignoir :
    
    — Vous allez dormir sur la pelouse toute l’année, Monsieur l’explorateur ?
    — Non, désolé, mais l’appartement est dans un tel état que… ça ne fait pas envie.
    — Bon, alors venez donc prendre un café dans ma cuisine à peu ...
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