1. Adeline, Yannick et Patricia


    Datte: 28/03/2024, Catégories: fh, hplusag, couple, alliance, caresses, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, diffage, prof, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... toujours été « borderline », atypique, excité, dangereux. Je vous ai raconté souvent quelques épisodes de l’enfer qu’il nous a fait subir. Il ne pouvait pas finir autrement que dans quelque chose de peu ordinaire, il n’était pas fait pour mourir de sa belle mort dans son lit, c’est sûr.
    
    Les experts hongrois et ceux dépêchés par l’assurance de la boîte de transport s’arrachèrent les cheveux. Il ne restait plus rien ou pas grand-chose tellement la température de l’incendie avait été élevée. Le corps était réduit à sa plus simple expression, pratiquement sans chair et il était impossible de pratiquer une autopsie qui aurait pu montrer une éventuelle présence d’alcool ou de produits stupéfiants. Le « mouchard » du camion était également inexploitable et il était impossible de savoir si la vitesse était excessive. Le verglas avait évidemment fondu dans l’incendie, et le bitume aussi, détruisant toute trace. Les assureurs faisaient grise mine. Rien qu’entre le camion, son contenu, la route abîmée et la forêt à replanter, il y en avait déjà pour une somme considérable. Mais de plus, il fallait indemniser la famille, à savoir Patricia. Si seulement ils avaient pu incriminer la responsabilité de Yannick, ils auraient pu faire de grosses économies : la rente qu’ils allaient devoir verser à sa compagne, 60 % de son salaire annuel ce qui, compte tenu du treizième mois, allait représenter à peu près 18 000 € par an, 4 500 € par trimestre à vie, plus qu’un SMIC. Au moins serait-elle à ...
    ... l’abri du besoin, et c’était très bien ainsi.
    
    La cérémonie ne put avoir lieu qu’un mois plus tard, malgré les efforts du consulat : formalités, cercueil scellé, second cercueil métallique, rapatriement par avion et nouvelles formalités à l’arrivée… Patricia fut très digne, en stricte robe noire et long manteau, coiffée d’un petit chapeau à voilette. Elle versa quelques larmes et me confia à voix basse :
    
    — C’est plus fort que moi, je pleure toujours aux enterrements.
    
    Quelques copains de virée de Yannick étaient là également ainsi qu’une jeune femme inconnue, extrêmement vulgaire qui pleura beaucoup très bruyamment, et qui ne vint même pas nous présenter ses condoléances.
    
    — Quand je vous disais qu’il avait certainement une autre vie, commenta Patricia.
    
    Retour silencieux à la maison. Sans son chapeau et son manteau, j’eus presque honte de trouver ma belle-fille très sexy dans sa robe noire moulante, collants et escarpins noirs. Il est vrai que depuis le sinistre coup de fil, nous n’avions plus fait l’amour, moi parce qu’il s’agissait tout de même de son compagnon, elle parce qu’il était mon fils, une sorte de respect mutuel tacite. J’étais donc gonflé à bloc et prompt à l’érection qui naturellement se manifesta. Cependant, je restais sage et respectueux du deuil. Je me vengeais donc sur un grand whisky, assis dans un fauteuil, en la regardant avidement mettre la table pour le dîner. Elle s’était notablement étoffée depuis son arrivée à la maison, certainement pas ...
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