Adeline, Yannick et Patricia
Datte: 28/03/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
alliance,
caresses,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
diffage,
prof,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... durant lesquels il faudra faire le programme de la seconde, de la première et de la terminale. Ça lui paraît énorme, mais je lui rappelle que les mômes n’ont que 36 semaines de cours par an, dont il faut retirer les périodes d’examens et autres grèves. En gros, environ 90 semaines au total, nous en disposons de 110. Et puis il y a la maturité et la motivation, qui sont deux facteurs importants de la réussite et que la plupart des plus jeunes n’ont pas vraiment. Ça la rassure un peu. Je lui ai ajouté une table de travail dans mon bureau-bibliothèque, avec tous mes livres et ceux d’Adeline réunis. Une mine d’informations et de culture. Je comptais utiliser les dix premières semaines à la remédiation de ses lacunes et à la remise en route des bons réflexes d’apprentissage, en consacrant en gros une journée de la semaine par matière : français, maths, philo, sciences, SES, histoire-géo et anglais. Après s’être renseignés, les adultes étaient dispensés d’éducation physique et pouvaient ne présenter qu’une langue vivante.
Quand elle annonça son projet à Yannick, le week-end suivant, il éclata de rire et lui dit qu’elle était bien trop conne pour réussir. Et il partit pour voir un match de foot et se saouler avec ses copains. Elle pleura à chaudes larmes sur mon épaule, mais une saine rage l’envahit. Elle jura qu’elle réussirait et qu’elle ne finirait pas femme de ménage comme sa mère. Elle se mit donc au travail avec acharnement et confirma rapidement ce que je pensais : elle ...
... était loin d’être sotte et, avec la motivation qui l’animait, elle progressait très rapidement.
Les vacances d’été arrivèrent et, pour mon départ à la retraite, mes collègues sympas m’offrirent un appareil photo numérique. Oh, pas le modèle que j’aurais acheté, mais un petit boîtier permettant de tester cette nouvelle technologie qui allait bouleverser la photographie. Ayant repris goût à la vie, je me dis que je ferais bien quelques escapades pour essayer cet appareil, quelques jours par ci, quelques jours par là, pas très loin. Je mourais d’envie d’emmener Patricia avec moi, mais elle refusa catégoriquement, attachée à poursuivre son programme. Je revins avec quelques centaines de clichés et je compris très vite que mon vieil ordinateur ramait un peu dans le traitement des images. Je décidai donc d’en acheter un autre, mais fis reconfigurer l’ancien pour le donner à ma bru. En effet, le phénomène Internet était en train de se répandre à grande vitesse, déjà des établissements scolaires s’équipaient, il ne fallait pas qu’elle soit en retard sur ce plan-là. Elle battit des mains comme une petite fille, et je l’initiais au maniement de la machine.
Il nous arrivait donc ainsi de travailler ensemble, presque face à face mais décalés, sur nos ordinateurs respectifs. Souvent, je l’observais à la dérobée, plongée dans ses réflexions, mordillant le bout de son crayon. J’en revenais toujours à ma référence, Adeline, dont les stylos étaient comme neufs quand la cartouche était ...