Adeline, Yannick et Patricia
Datte: 28/03/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
alliance,
caresses,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
diffage,
prof,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... Et puis attendons de voir, il va peut-être s’amender.
Dès lors, Yannick partait le lundi matin très tôt, parfois même le dimanche soir et ne rentrait que le vendredi, parfois le samedi. Il dormait tout le week-end ou, exceptionnellement, allait voir un match de foot, ou autre, avec ses copains, puant la bière à plein nez à son retour. Et je plaignais cette pauvre fille qui s’était trouvée sur sa route, un peu naïve et trop gentille, qui subissait cet abruti, fût-il mon fils. La choyer un peu relevait autant pour moi du devoir, sorte de compensation, que du plaisir que sa présence me procurait.
Quelques semaines plus tard, Patricia fit ses comptes.
— Toutes nos dettes sont épongées, me dit-elle fièrement, principal et pénalités.
— Bra-vo ! Voyez, vous avez fait vite pour sortir du cauchemar.
— Oui, grâce à vous. Je vais chercher un appartement, on va pouvoir vous débarrasser de nous, poursuivit-elle rembrunie.
— Si c’est votre souhait, il est légitime et je ne peux pas vous retenir, répondis-je. Mais vraiment, vous n’êtes pas obligés. Non seulement vous ne me dérangez pas, mais je trouve très agréable de partager la maison avec vous.
— C’est vrai ?
— Oui, vraiment. Yannick a beaucoup de chance de vous avoir. Enfin, pour information, quand je dis que vous êtes ici chez vous, c’est légalement vrai puisque vous êtes propriétaires de la moitié de cette maison. Nous nous étions fait donation au dernier vivant avec Adeline, de façon à ne pas nous retrouver à la rue ...
... en cas de pépin. Avec Yannick, il faut tout prévoir. Donc cette maison, vous la possédez pour moitié même si j’en garde l’usufruit, et vous l’aurez tout entière à ma mort. J’insiste : rien ni personne ne vous oblige à partir ailleurs, je serais même très heureux que vous restiez. Vous m’apportez beaucoup de joie. Et puis dans quelques semaines, je serai à la retraite, ici à longueur de journée, je risque fort de broyer du noir tout seul.
— Alors, si vraiment ça ne vous pose pas de problème, moi je serai plutôt contente de rester au lieu de m’enfermer seule de mon côté.
— L’affaire est conclue, vous restez.
J’en étais très content, cette fille m’aurait franchement manqué. Étant en fin de droits, il était inutile qu’elle aille régulièrement pointer à Pôle-Emploi et, compte tenu du salaire de Yannick, elle n’était même pas éligible au RSA. Aussi restait-elle à la maison et semblait-elle s’y plaire, trouvant toujours une occupation : faire les cuivres, l’argenterie de ma grand-mère, encaustiquer les meubles… Une vraie fée du logis.
Au dernier trimestre de ma dernière année d’exercice, pour la première fois de ma carrière, je tombai malade. Le nez qui coule, puis une toux grasse, de la fièvre et de terribles courbatures dans toutes les articulations. Je fis venir le toubib, c’était la grippe, mais la vraie grippe HxNx, totalement à contretemps de l’épidémie annuelle, mais c’était comme ça.
— Qui dit virus dit « rien à faire », dit le praticien. Paracétamol, repos, et on ...