Adeline, Yannick et Patricia
Datte: 28/03/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
couple,
alliance,
caresses,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fsodo,
diffage,
prof,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... suis sûr. Vous êtes beaucoup plus grande, mais tellement mince. Sauf les soutiens-gorge qui seront sûrement trop petits, mais ça fera pigeonner votre jolie poitrine.
Elle rougit, emporta le tout dans sa chambre et revint préparer les cartons. Nous allâmes ensemble chez Emmaüs où elle se fit même envie de quelques vêtements exposés. Mais elle renonça vite, ayant encore quelques dettes à rembourser. Elle était vraiment bien, d’une grande moralité. À la maison, elle portait toujours la même chose, un gilet de laine angora vieux rose et une jupette noire avec des fleurs que je retrouvais régulièrement en train de sécher, le matin dans la salle de bains. Et pour sortir, elle passait un vieux jean délavé et un imperméable élimé. Quelque part, ce déménagement toujours repoussé me soulagea d’un poids. Il restait encore un coffret rempli de bijoux que je lui tendis.
— Prenez ce que vous voulez.
— Oh ! Oh non, Monsieur Jérôme, je ne peux pas. Ce serait comme les vêtements, vous rappeler des souvenirs douloureux.
— Vous êtes vraiment très délicate et pas facile à soudoyer, dis-je en riant. Eh bien, prenez ça quand même et je vais vous emmener chez notre bijoutier, là où je les ai achetés pour la plupart. Vous en obtiendrez d’autres à votre goût en échange. D’accord ?
— Je… Je ne sais pas, c’est tellement gentil de votre part.
— Allons, Patricia. Soyez réaliste : je ne vais pas porter des colliers et des boucles d’oreilles, non ? Et puis tout cela vous reviendra un jour quand ...
... je casserai ma pipe. Autant en profiter tout de suite.
— Bon, si vous y tenez…
— J’y tiens.
Je l’emmenai et la déposai près de la bijouterie, la laissant y aller seule. Je n’avais pas envie de raviver les souvenirs de toutes les occasions où j’avais offert ces bijoux à Adeline. C’est bon pour la torture, je ne suis pas masochiste. Elle revint au bout d’un quart d’heure avec le coffret sous le bras.
— Pfff… Ce sont des voleurs, ils veulent me reprendre tout ça au poids de l’or, une centaine d’euros. Moi je suis sûre que ça vaut beaucoup plus.
— Ben, m’étonne. Il y en a pour plus de quinze mille euros, là. Venez.
Je suis entré dans la boutique plus remonté que les pendules qu’ils vendaient.
— Alors, dites-moi, « épicier ». Car c’est bien ainsi qu’il faut vous appeler, vous qui truquez les balances.
— Comment Monsieur ? De quelles balances s’agit-il ?
— De celles qui pèsent votre parole, Monsieur. Quand je vous ai acheté ces bijoux, vous m’avez affirmé, alors que je ne vous avais rien demandé : « le cas échéant, vous trouverez toujours à les revendre au prix d’achat, le classique est indémodable ».
— Oui, b-bien sûr, Monsieur. Mais les temps ont changé… la crise…
— Quelle crise ? Moi je vous parle de Monsieur Petiglan qui se dit bijoutier. Est-il bijoutier ou épicier ? Avez-vous une parole ou n’êtes-vous qu’un vil menteur ? (dans mon dos, les clients fuyaient la boutique)
— Monsieur, je vous en prie, calmez-vous.
— Ah, mais moi je suis très calme. C’est votre ...