1. Adeline, Yannick et Patricia


    Datte: 28/03/2024, Catégories: fh, hplusag, couple, alliance, caresses, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, diffage, prof, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... fallu que tu étales nos problèmes, lance-t-il mauvais à sa compagne.
    — Yannick, réfléchis. Vous mettez vos meubles dans le garage, vous avez le gîte et le couvert, gratuits. Juste le temps d’éponger vos dettes et que Patricia retrouve un boulot. Moi, j’ai encore six mois à faire, je ne serai pas sur votre dos.
    — Faut voir. Mais je vais changer de boîte, faire l’international, ça rapporte plus, presque le double.
    — Oui, mais pour ça, il faut que tu arrêtes la picole, mon ami.
    — Oh, ça va. C’est pas parce que, une fois de temps en temps… Et puis tu crois que je n’ai pas de bonnes raisons ?
    — Non, tu n’en as pas, sauf celles que tu te donnes. Tu as une petite femme adorable qui fait tout ce qu’elle peut pour vous sortir du pétrin, et toi tu dépenses l’argent que vous n’avez pas pour picoler. Ce n’est pas comme ça que vous vous en sortirez. Allez, sois raisonnable, arrête ça, fais-toi aider, il y a des associations pour ça. Et installez-vous ici en attendant mieux, vous êtes ici chez vous. Mais sans alcool, s’il te plaît.
    
    Patricia
    
    J’avais côtoyé la misère dans des pays exotiques où elle était quasiment la règle. Mais c’est une tout autre affaire lorsqu’on y est confronté directement. Ils s’installèrent en février.
    
    — Excusez-moi, dis-je à Patricia, mais je ne suis pas un fan de ménage, et il y a bien du laisser-aller depuis longtemps dans cette maison.
    — Pas grave, on va arranger ça.
    
    Et pour arranger, elle a arrangé. En quelques jours, tout fut nickel du sol au ...
    ... plafond. Des pièces que je n’utilisais pas furent aérées, les volets, fermés depuis des mois, débarrassés de leurs toiles d’araignées et une bonne odeur de propre flottait partout. Aux petites vacances, elle me dit :
    
    — J’ai besoin de vos compétences et de votre autorisation.
    — Oui, pourquoi ?
    — Il y a plein de meubles avec des toiles d’araignées et des moutons derrière. Je voudrais pouvoir les vider pour les déplacer.
    — Bien sûr, pas de problème, je n’ai rien à cacher. Mais je vais vous aider, c’est trop lourd pour vous.
    
    On vida, on déplaça et on découvrit la saleté accumulée depuis des années. Vint le tour de l’armoire de ma chambre.
    
    — Oh ! Mais ce sont…
    — Oui, les affaires de ma femme. J’avoue que je n’ai pas eu le courage…
    — Monsieur Jérôme, il ne faut pas garder tout ça, c’est pas bon pour vous, pour votre moral.
    — Oui, je sais, vous avez raison. Alors regardez, prenez ce qui peut vous aller et on portera le reste chez Emmaüs.
    — Non, dit-elle après un instant de réflexion. Ce sont de très beaux vêtements mais… D’abord, ils ne seraient pas à ma taille, et puis je ne vais pas promener ces souvenirs sous votre nez. Allez hop ! Des cartons, et tout chez Emmaüs. À moins que… à moins que ça, c’est tellement raffiné, dit-elle en montrant la collection de sous-vêtements.
    — Oui, c’est très joli, très sexy. Ça faisait partie de nos jeux de séduction, il y a… très longtemps.
    — J’essayerai ce qui peut m’aller, ça au moins vous ne le verrez pas.
    — Tout vous ira, j’en ...
«12...181920...46»