Véronique
Datte: 26/03/2024,
Catégories:
fffh,
asie,
extracon,
vacances,
Collègues / Travail
collection,
amour,
miroir,
caresses,
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... appuie sur l’interrupteur : une incroyable luminosité équivalente à celle du jour envahit soudain la pièce, venant d’on ne sait trop où, probablement de spots savamment dissimulés. C’est comme s’ils amplifiaient la lumière existante à proximité de la vitrine et la propageaient avec une égale intensité jusqu’au fond de la pièce. Remarquable. De grands miroirs, ou plutôt de grandes surfaces couvertes de miroirs carrés retenus par des cabochons de bronze aux quatre coins couvrent les murs entre des meubles de style, certainement chinés sur des brocantes. Ils confèrent à la pièce une largeur qu’elle n’a pas et donnent une impression d’un espace beaucoup plus vaste. Un élégant escalier tournant donne accès à l’étage et probablement au-dessous à une cave. Ça et là, des revues de décoration, des nuanciers, des catalogues, des échantillons de tissus couvrent de nombreux guéridons. Tout au fond, près des fenêtres, une grande table de travail est couverte de croquis et de photos, quelques-uns sont punaisés au mur sur un panneau de liège.
— D’où vient cette lumière magique ?
— Ha, ha ! Cherchez bien…
— Je donne ma langue au chat. Ah si, je crois apercevoir quelque chose…
En revenant vers la vitrine, mon regard a croisé un rayon lumineux, l’espace d’un bref instant.
— Ça vient des miroirs, non ?
— Exact. Sous certains angles, on aperçoit les sources. C’est un artisan du coin qui a mis ça au point. En fait, ces miroirs sont des glaces sans tain, vous savez, de ces miroirs ...
... qu’on utilise sur certaines parois vitrées modernes pour se protéger du soleil. Ils ne sont miroirs qu’à 75 % et donc laissent passer 25 % de la lumière de puissantes LED placées derrière. Mais, au début, ce n’était pas très réussi, on voyait trop les lampes. Comme c’est tout petit, il les a collées sur le pourtour de façon qu’elle éclaire un fond blanc qui reflète une lumière diffuse. Ces miroirs sont de petits coffres lumineux extra-plats.
— Gé-nial ! J’en veux dans mon salon.
— Si vous voulez. C’est facile. Argent ou bronze ?
— Ceux-ci sont ?
— Bronze.
— Alors, bronze.
Elle me montre des photos de ses réalisations, effectivement on ne donne pas dans le pauvre. Elle a relooké aussi quelques magasins et quelques bureaux, de Saint-Lô jusqu’à Rennes.
— Eh bien je vous remercie, j’ai vu, ça me plaît, donc je confirme ma commande et je vous fais un chèque d’avance, comme promis.
— Non, vous n’avez pas vu chez moi.
— Ah, je pensais que vous parliez d’ici.
— Mon magasin reste un magasin et un atelier agréable pour y travailler, mais ce n’est pas mon chez-moi. J’habite juste au-dessus. Inutile de vous dire que lors de mon divorce, j’ai bénéficié de la moitié de la valeur de la maison et d’une pension alimentaire, mon mari ayant tous les torts, mais je ne pouvais pas acheter à la fois un local professionnel et une maison d’habitation. Je suis donc passée de trois cents mètres-carrés à trente-cinq. Douloureux…
— J’imagine.
— Venez…
Elle emprunte l’escalier tournant, je ...