L'après-midi d'un faune
Datte: 25/03/2024,
Catégories:
fh,
fhh,
jeunes,
couple,
extracon,
nympho,
grossexe,
forêt,
jardin,
fsoumise,
jalousie,
dispute,
Oral
pénétratio,
fsodo,
aventure,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe
... spasmes plus puissants s’annoncent. Yeux hagards, voix coupée, bouche grande ouverte, un orgasme la prend tandis qu’une reprise de vocalises dignes d’un soprano d’opéra témoigne de l’intensité et de la puissance des transports qui la submergent.
Après avoir fait officiellement jouir l’apprentie Naïade, le faune se relève péniblement de toute sa silhouette athlétique et forte. Satisfait de sa démonstration, il prend le temps d’admirer le joli corps féminin qui, allongé dans l’herbe, s’abandonne encore aux ersatz voluptueux de ses sauvages étreintes. Il rassemble nonchalamment ses quelques affaires puis les jette en vrac dans son sac. S’arrêtant sur sa flûte de roseau, il se rappelle ce qu’il avait promis et considérant un instant le pauvre aède, il lui jette aux pieds le musical objet. Sans dire un mot, cuisse légère et ployée, il disparaît dans les énormes fougères débordant de l’orée du bois. Le silence est devenu lourd. Comme si toute la nature, témoin pudique de ce qu’il vient de se passer, voulait encore se manifester, son haleine fleurie et sauvage n’ose à peine souffler dans l’épaisseur des feuillages.
Julie reprend ses esprits et se relève maladroitement. Un peu honteuse, genoux en dedans, regardant ses pieds, elle ne dit mot.
— Et maintenant, on fait quoi, Mademoiselle la nymphe ? dit-il d’un ton réprobateur. Tu sais au moins comment on en joue de ce truc ?
N’attendant aucune réponse à sa question, il ramasse le précieux instrument et place ses lèvres ...
... contre la rangée de roseaux biseautés. Contre toute attente, son souffle se fait son avec une facilité absolument déconcertante. Un vent chaud se lève alors autour du couple, faisant tournoyer et voler des feuilles de toute part. Le tourbillon monte si haut que bientôt la lumière du soleil de midi, pourtant intense, s’en trouve complètement occultée. Ils sont maintenant plongés dans un noir profond.
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Téo ouvre les yeux. Allongé dans son lit, il fixe le plafond. Plus précisément, il fixe le plafonnier qui éclaire la chambre. Julie est allongée à côté de lui :
— Ne me juge pas… On n’est pas vraiment responsable de nos faits et gestes là-bas. On change de nature, c’est un peu comme un jeu…
— Quoi ? lui répond-il, tout en essayant de reprendre ses esprits.
— Ben, le rêve où nous étions au bord du lac, moi une nymphe, toi un aède… D’ailleurs, je ne savais pas que tu jouais si bien de la flûte de pan ! Je suis impressionnée ! lui dit-elle, goguenarde.
Téo fronce les sourcils, son esprit cartésien est complètement chamboulé par ces quelques mots relevant d’une troublante coïncidence avec le songe qu’il vient de faire. Se moque-t-elle de lui ? A-t-il parlé en dormant ? Se demandant s’il n’est pas en train de continuer de rêver, il la regarde d’un œil décontenancé. L’idée saugrenue que l’on puisse partager un rêve lui paraît évidemment impossible, mais plus encore l’incroyable débauche à laquelle sa compagne si sage se serait livrée.
— Attends, n’importe ...