1. L'après-midi d'un faune


    Datte: 25/03/2024, Catégories: fh, fhh, jeunes, couple, extracon, nympho, grossexe, forêt, jardin, fsoumise, jalousie, dispute, Oral pénétratio, fsodo, aventure, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe

    ... Les yeux dans ses yeux, reprenant sauvagement ses droits, il vide en elle de toute la rage de reprendre possession de son corps, exprimant dans ses derniers coups de reins tout ce que ses couilles pouvaient contenir de frustration retenue. Contemplant en vainqueur héroïque le visage tendre et suppliant de celle qui il y a quelques instants se donnait à un autre, Téo jouit de se sentir de nouveau reprendre la place qui lui avait été prise par intérim.
    
    — Téo. J’ai encore envie.
    — Quoi ? fit-il.
    — J’ai le ventre en feu. J’ai encore envie… je ne sais pas ce qui m’arrive.
    
    Les pupilles dilatées de Julie trahissent sa nervosité et son inquiétude. Elle vient de prendre conscience que cet incroyable désir sexuel dont elle brûle depuis son réveil est inextinguible.
    
    — Si tu ne me baises pas encore, je sens que… Empêche-moi de sortir parce que si je sors dans la rue, je serai capable de me jeter dans les bras du premier venu, dit-elle d’un accent lyrique. Je n’ai qu’une seule envie ; me dépouiller de mes vêtements et aller rejoindre les marbres blancs du jardin du Luxembourg me rafraîchir nue dans la fameuse fontaine d’Acis et Galatée que Marie de Médicis avait fait construire en son temps et me rouler dans les parterres de fleurs ou les fougères dans l’attente que la statue d’un faune ne s’anime. Téo… Fais quelque chose, je ne sais pas ce qui m’arrive, dit-elle d’une voix dont l’accent final, tremblant de sincérité, ne peut faire douter de ...
    ... l’intensité du mal qui l’étreint.
    
    Ses grands yeux humides supplient Téo de l’aider, mais ce dernier, désemparé de ne pouvoir agir, ne peut qu’observer une muette compassion au témoignage de sa souffrance. Soudain, il se rappelle le mot que le faune avait eu pendant leur rêve. Il se précipite dans leur chambre et y recherche activement la médaille fautive. Comme il ne la trouve pas, il se met à retourner en vain couette et oreillers avec agacement puis les jette en vrac sur le sol : il l’avait pourtant bien laissé là tout à l’heure ! Aux abords du lit, sous le sommier, il remarque un point brillant. Elle est là ! Il la prend par la tranche. Mais au moment où il la met dans le creux de sa main, se produit un phénomène tout à fait extraordinaire, elle se met à s’illuminer comme si elle entrait en fusion.
    
    — Julie, viens vite voir ! Le médaillon, il est bizarre !
    
    Elle accourt à son appel et observe qu’en effet la petite médaille en bronze, alliage de cuivre et d’étain, brille plus que ne devrait lui conférer sa composition. Le métal dégage tant d’éclat qu’elle est obligée de plisser les yeux pour distinguer les reliefs de la gravure.
    
    — Le faune a disparu ! s’exclame-t-elle. Il y a un autre personnage à sa place ! C’est un équidé avec un torse d’homme… Il tient un arc…
    — Qu’est-ce que c’est ? dit Téo, interrogateur.
    
    Se tournant vers lui, Julie le fixe de son regard brillant :
    
    — Prépare-toi mon chéri, nous partons en Thessalie… 
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