1. La quadrature du couple


    Datte: 21/03/2024, Catégories: fhh, hbi, telnet, hsoumis, hféminisé, Transexuels Oral hdanus, hgode, hsodo, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... étant baissés, on a contourné la maison. La porte d’entrée n’était pas verrouillée, ce qui en soit n’était pas vraiment étrange, sauf que…
    
    On est resté près d’une minute en arrêt total. Lui planté au milieu du salon, et moi incapable de faire un pas de plus. Seule Claire semblait dans son élément. Tranquillement, elle alla jusqu’au bar, nous laissant, son mari et moi, nous regarder dans le blanc des yeux. La surprise était totale. Tant pour lui que pour moi, c’était… surréaliste. Presque cocasse.
    
    — Oh ! Je manque à tous mes devoirs ! Éric, mon mari. Bébé, Enzo.
    
    Que dire ? Que faire ? J’avais déjà été en situation embarrassante, mais ce que j’avais face à moi dépassait de loin ce qu’une vie entière mettrait sur mon chemin. Pour une surprise, c’en était une ! Ou plutôt deux.
    
    Elle avait fait d’une pierre deux coups. Nous n’étions plus que deux hommes totalement dépassés par les événements. Enfin si je puis dire !
    
    — Enchanté de faire votre connaissance, Mon…sieur.
    — Érika, pas « Monsieur », rectifia Claire. Bébé, tu peux aller chercher des glaçons.
    
    Sitôt eût-elle prononcé son prénom qu’il ou qu’elle – je ne sais toujours si je dois dire il ou elle – a souri puis tourné les talons. Si de face le choc était déjà brutal, j’avoue que de dos la vision n’était pas moins hallucinante. Voir ce corps masculin se mouvoir avec grâce et assurance, perché sur près de huit centimètres m’a d’abord étonné, avant de m’impressionner !
    
    Jamais, mais alors jamais je n’avais ...
    ... jusqu’alors ressenti – ni même imaginé d’ailleurs – qu’un homme puisse un jour me mettre dans un tel état. Plus que l’habit, ce fut la démarche qui me chamboula. Alors je l’ai regardé s’éloigner, jusqu’à disparaître dans la cuisine.
    
    — J’en étais certaine !
    — Pardon ?
    — Je savais que vous alliez apprécier cette soirée.
    
    Claire, confortablement installée dans le canapé, me regardait, l’air ravi. Elle était aussi à l’aise que moi désemparé. Pour autant, elle ne semblait ni déçue, ni surprise, ni gênée.
    
    — Installez-vous donc, Enzo… J’insiste.
    
    Avant de venir, je ne pouvais déjà rien lui refuser, alors, évidemment, je me suis assis là où elle m’invitait à faire, à savoir dans le fauteuil face à elle. Elle rayonnait. Non qu’avant elle n’était pas souriante, mais je pense qu’elle jouissait enfin de la situation. À la tête que fit son mari en me voyant, je doute qu’il sût qu’elle serait accompagnée en rentrant. J’avoue, j’ai eu une longue absence, qu’elle savoura dignement, sans trop le montrer, mais… puissamment.
    
    — Deux ?
    — Pardon ?
    — Deux glaçons ?
    — Oui… Merci Monsieur.
    — Érika, pas Monsieur, « Enzo », rectifia Claire
    — Oui. Pardon.
    — Je propose qu’on porte un toast. À mon premier client en tant que directrice.
    
    On a trinqué, enfin, eux plus que moi qui me suis contenté de tenir mon verre de vodka.
    
    — Tu es splendide.
    — Toi aussi, bébé. Elles sont superbes.
    — Oui. Quand je les ai vus, j’ai pas résisté.
    — T’as bien fait. Pas vrai qu’elles lui vont bien ...
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