1. La quadrature du couple


    Datte: 21/03/2024, Catégories: fhh, hbi, telnet, hsoumis, hféminisé, Transexuels Oral hdanus, hgode, hsodo, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... lorsqu’elle m’envoyaJe suis devant, j’étais à un rien de jouir.
    
    — Vous m’attendiez derrière la porte, s’étonna-t-elle que j’ouvre si rapidement ?
    — Je vous sais ponctuelle. Et les ponctuels comme nous détestent attendre. Entrez, je vous en prie.
    
    Enivré par son parfum, j’ai fermé la porte en la suivant des yeux. Vêtue d’un tailleur jupe bleu marine à la coupe parfaite, escarpins talons aiguilles d’un rose pâle, sa nouvelle fonction de directrice n’avait guère changé l’allure de celle que j’avais eue comme simple conseillère.
    
    — Allons dans mon bureau. C’est par là.
    
    Évidemment, je la laissai me devancer. Si la veste cachait en grande partie le cul se tortillant devant moi, sans gêne aucune je la suivis sans quitter des yeux ses mollets, superbement dessinés et mis en valeur ainsi perchés.
    
    — Installez-vous. Un rafraîchissement ?
    — Non merci.
    — Un alcool peut-être? J’en prends un. Vous m’accompagnez ?
    — Je… Non. Je suis venue en voiture.
    — Je n’insiste pas. Moi, après une journée comme aujourd’hui, un petit verre me fait toujours du bien.
    — Journée pourrie ?
    — Pas plus que les autres. J’ai un peu de tout si…
    — Allez ! Un petit whisky alors.
    — Super. Glace ?
    — Si vous avez, sinon…
    — J’ai.
    
    On a discuté quasiment une heure, de tout, de rien, avant que son smartphone ne chante.
    
    — Pardon, mon mari. Il s’inquiète. Oui Amour… Je suis en rendez-vous… un imprévu, je t’expliquerai… Je sais pas trop. Une heure, je pense. Deux max… Moi aussi. Bisous… Bien, et ...
    ... si nous passions aux choses sérieuses.
    
    Sérieuses ! Rarement je n’avais été aussi sérieux et déterminé, mais, de toute évidence, elle était aussi loyale en affaires que fidèle en amour, alors elle m’a lu les conditions, tendu les contrats que j’ai signé sans relire, puis elle est partie.
    
    Comme tous les matins, je suis arrivé le premier au bureau. Comme tous les matins, j’ai allumé mon ordi et lancé un double expresso. Pas comme tous les matins, j’ai regardé ma messagerie sans bouger, tasse en main. Le dernier courriel reçu me figea sur place.
    
    J’ai lu, relu, relu encore ce courriel sans ne pouvoir rien faire d’autre, et plus je le relisais, plus je décelais une interdiction qu’elle s’imposait plus qu’elle ne le désirait.
    
    Mon assistante me trouva les yeux fixant l’écran.
    
    — Tout va bien Enzo ?
    — Oui… oui… je… on change de banque.
    — Ha ! bon ! Un problème avec…
    — Non. Tiens, les nouveaux contrats. Je te laisse faire les démarches.
    — J’y vais de ce pas… t’es sûr qu’il n’y a rien que je puisse…
    — Non. Clôture tous les comptes et transfère tout sur les nouveaux. Merci Myriam.
    — Comme tu veux. Je suis pas loin si… enchérit-elle en parcourant des yeux les papiers qu’elles tenaient en main.
    — Ça va ! … Pardon. Je voulais pas…
    — Ah ! les hommes ! Pas possible comment ils sont quand ils pensent avec leurs queues !
    
    Elle est sortie en claquant la porte.
    
    Myriam, c’est l’assistante rêvée. Celle dont on ne peut plus se passer. Celle qui vous comprend comme personne. ...
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