Prologue : c’est donc vous, Colette ?
Datte: 11/03/2024,
Catégories:
ff,
fagée,
inconnu,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
uro,
lesbos,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... que nos corps quasi nus n’y étaient pour rien. Elle avait pris la précaution de faire installer un chauffage central avant d’emménager. L’ancienne écurie mitoyenne avait été transformée en chaufferie et garage, et la grange au-dessus convertie en espace habitable.
L’étage comprenait d’abord un vaste séjour éclairé par deux fenêtres, où l’on accédait depuis le rez-de-chaussée. Canapés, fauteuils, tables et bar le désignaient comme lieu de réception par excellence pour une soirée ou un réveillon sympathique, entre amis ou entre copines. L’un des murs montrait une profonde embrasure fermée par une baie. En face, un lourd, mais simple rideau barrait le passage vers la chambre de Colette située à l’aplomb du premier salon. Quoique étriquée, elle contenait un large lit, entouré sur trois côtés par les glaces des placards qui réfléchissaient la lumière et amplifiaient le volume. L’ensemble de l’ameublement se maintenait dans le même esprit qu’au niveau inférieur.
L’impression fut tout autre en pénétrant dans la partie affectée à l’accueil « des amies ». Je m’arrêtai sur le seuil, saisie par la superficie, la blancheur et l’aspect brutal de la salle. Quatre lits de fer, par moitiés à une et deux places, une estrade de bois brut au milieu, un chevalet dans un coin, un siège au mécanisme complexe et différents dispositifs dont j’ignorais le sens, composaient le mobilier. Quelques chaînes et une balançoire échancrée pendaient des poutres de part et d’autre du vasistas ...
... zénithal. Une panoplie de fouets, de pinces, cravaches et autres, se détachait en guirlandes sur le crépi de chaux.
— La décoration est un peu spartiate, admit Colette en me poussant doucement en avant. Mais elle est appropriée pour un donjon. J’ai conservé et récupéré certains instruments de mon second métier. Il m’arrive encore parfois de l’exercer pour des séances privées.
— C’est là que je dois dormir ? Je vais faire des cauchemars, plaisantai-je à demi.
— Mais non ! Tout ce matériel est parfaitement inoffensif, tant qu’on ne l’utilise pas. Quant à l’apparence sommaire des lits, c’est une illusion. Les matelas sont très confortables. Occupez celui que vous voudrez.
J’en pris un au hasard et m’y allongeai à plat dos, insouciante de l’envolée de la cape qui me dénudait. Effectivement, la literie était parfaite. Je remarquai qu’elle n’était équipée que d’un seul gros édredon.
— Couchage à l’Allemande, me confirma Colette. Nue sous la couette. C’est un problème ?
— Pas du tout.
— Alors, c’est parfait ! Je suis sûre que vous dormirez du sommeil de l’innocence. Demain matin, je viendrai vérifier que vous mettrez en pratique la maxime que vous venez d’adopter.
Je pouffai à cette promesse. L’allusion était claire et l’idée de me masturber à jouir sous la surveillance de Colette ne me faisait plus rougir… Souhaiterait-elle m’accompagner ?
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J’étais dans mon lit. Celui que j’avais choisi, un des lits à deux places – autant prendre ses aises. Je ...