Les falaises
Datte: 09/03/2024,
Catégories:
fh,
ff,
douche,
noculotte,
caresses,
intermast,
entreseins,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
rencontre,
Auteur: FredN76, Source: Revebebe
... cidre.
Elle avala son verre d’un trait, me sourit faiblement, et m’emboîta le pas vers l’escalier.
Dehors, inutile de sortir le parapluie, le vent était bien trop fort. Tant pis, nous étions bons pour une douche écossaise modèle normande. Je forçais le pas pour rejoindre la voiture le plus vite possible, et à ma surprise, Madeleine s’accrochait à mon bras. Je ne sais pas si ça m’a rassuré ou si je me suis senti insulté.À quoi bon jouer à ce jeu, Madeleine ?
Trempés, nous atteignîmes la voiture et nous nous y engouffrâmes. Je démarrai et mis le chauffage. Elle me souriait toujours, et je n’y comprenais rien. Elle pianota une adresse sur le GPS de la voiture alors que je sortais du parking et m’indiqua du doigt le chemin pour rejoindre la départementale. La pluie redoublait de violence, me forçant à rouler à faible allure, on n’y voyait pas à dix mètres.
Après une bonne heure, nous étions finalement de retour à Sainte-Adresse, où le GPS m’indiqua de bifurquer, direction le cap de la Hève, les hauteurs d’où l’on dominait toute la ville et la mer. Finalement, devant un beau pavillon, le GPS m’indiqua que l’on était arrivé. Je me garai un peu plus loin, et laissai tourner le moteur.
Elle rompit le silence.
— On s’appelle plus tard, en début de soirée, d’accord ? demanda-t-elle en cherchant mon regard.
— OK, on s’appelle ! répondis-je.
Elle sourit, caressa ma joue et me força à tourner la tête vers elle. Elle m’embrassa, me mordilla l’oreille, et me murmura ...
... :
— Merci.
Puis elle sortit prestement de la voiture et courut vers l’entrée du pavillon, et disparut dans l’allée. Je restai là, ne sachant vraiment pas quoi penser de tout ça. On passait une merveilleuse matinée, et soudain ce changement d’humeur, ce repas froid comme la banquise. Et puis, de nouveau, la Madeleine que je connaissais : charmeuse et aguicheuse. Tout à mes réflexions, je sortis machinalement mon téléphone, et fis défiler mon carnet de contacts. Une soirée entre potes pourrait me faire du bien, en fait.Fais-toi désirer un peu, Fred ! Pensais-je.
Alors que j’allais sélectionner le numéro de mon meilleur ami, mon regard fut attiré par une grosse berline qui se garait devant le pavillon de Madeleine. Une silhouette toute vêtue de noir en descendit et courut vers l’allée qu’avait empruntée Madeleine un quart d’heure auparavant. Je rangeai mon téléphone et réfléchis. Peut-être était-ce l’occasion d’en avoir le cœur net, et de libérer mon esprit.
Une(petite) partie de moi me disait que ça ne me regardait pas, après tout, et qu’elle avait une vie. L’autre partie me hurlait d’aller y voir de plus près.
J’hésitai une dizaine de minutes, ouvrit finalement la portière, et me dirigeai vers le pavillon. Je pris l’allée jusqu’à un petit portail, en me retournant sans cesse de peur d’être suivi.
Mon pauvre Fred, tu es pathétique ! me dis-je. Mais il était trop tard pour reculer désormais, et sous la pluie battante, je me faufilai dans le jardin, cherchant une ...