1. Les falaises


    Datte: 09/03/2024, Catégories: fh, ff, douche, noculotte, caresses, intermast, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo, rencontre, Auteur: FredN76, Source: Revebebe

    ... souriait plus.
    
    — Un problème ? demandai-je. Tu as l’air ailleurs…
    
    Elle prit ma main, mais resta silencieuse, évitant toujours mon regard. Je lui caressai la joue, et lui relevais doucement le menton, tentant de la forcer à me regarder.
    
    — Hey, dis-moi !
    — Ce n’est rien, je… j’ai des soucis, mais c’est beaucoup trop tôt pour t’en parler. Et je ne veux pas… Je… Écoute, déjeunons et rentrons au Havre, d’accord ? J’ai besoin de passer à mon pied-à-terre, et je voudrais me reposer un peu.
    
    Je ne répondis pas, alors elle finit par lever les yeux. Mon regard sceptique dut l’inquiéter un peu, parce qu’elle serra ma main plus fort.
    
    À mon tour, je me murais dans le silence, et laissais mon regard vagabonder sur la Manche en furie. La pluie s’était mise à tomber abondamment, et les bourrasques redoublaient.
    
    Madeleine allait ouvrir la bouche pour renchérir, lorsque la vieille dame réapparut avec notre commande.
    
    — Et voilà, deux crêpes œuf-fromage, et un pichet de cidre… bon appétit !
    — Merci beaucoup, répondit Madeleine sans me quitter des yeux.
    
    Le repas fut silencieux et maussade. Aucun de nous deux ne semblait prêt à rompre le silence tendu qui s’était installé. Seuls le bruit de son téléphone qui vibrait à intervalles réguliers, et celui de l’averse qui mitraillait la vitre troublaient le silence dans la salle. Je ne savais pas quoi penser ni quoi dire, en vérité. Les dernières vingt-quatre heures avaient été tellement riches en émotions, que j’avais ...
    ... l’impression d’être dans des montagnes russes. Le fait est que j’étais totalement à sa merci émotionnellement, tel un collégien qui vivrait sa première amourette. J’avais peur. Oui, en fait je crois que je craignais de découvrir… Je ne sais pas… que tout cela n’était finalement pas sérieux.
    
    Le repas terminé, je reposai mes couverts, finis mon verre de cidre, et me levai.
    
    — Je descends payer, lui dis-je simplement.
    
    Elle ne dit rien, et se contenta d’acquiescer silencieusement. Je descendis payer l’addition et échanger deux ou trois banalités sur la météo avec la gentille vieille dame en attendant que Madeleine descende. Au bout d’un bon quart d’heure, elle n’était toujours pas descendue, et je commençais à être à court de banalités, je décidai de remonter la chercher. À mesure que je montais les marches, j’entendais le son de sa voix. Elle était au téléphone. Je gravis les dernières marches le plus silencieusement possible et tendis l’oreille.
    
    — Oui… non… je sais, mais je ne suis pas au Havre pour l’instant. Non, je ne serai pas rentrée avant une bonne heure… Tu peux passer à partir de 15 heures, je devrais être à la maison. Oui… je sais que je t’avais promis, mais ne te fâche pas mon cœur, s’il te plaît… Oui… D’accord… Oui, à tout à l’heure.
    
    Je déglutis avec difficulté.
    
    Elle raccrocha, et rassembla ses affaires. Je gravis les dernières marches et la rejoignis.
    
    — Tu es prête ? demandais-je d’un ton neutre.
    — Oui, j’ai fini. Laisse-moi boire un dernier verre de ...
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