Réveillon au golf
Datte: 07/03/2024,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
forêt,
campagne,
hotel,
fête,
douche,
amour,
BDSM / Fétichisme
caresses,
pénétratio,
fsodo,
historique,
Auteur: Diable Mouret, Source: Revebebe
... qu’improvisé.
Nous avons, finalement, bien dormi, et ce n’est que peu avant la mi-journée que nous sommes descendus prendre un petit déjeuner, le premier de l’année nouvelle.
On trouve sur la table de quoi reprendre des forces et affronter le voyage du retour qui, en cette saison, aurait pu être gêné par la neige et le froid. Ce n’est pas le cas, mais on est prié de faire comme si ça l’était.
Béalaure est un peu étonnée de la conception de cet établissement, et l’appellation « Le golf » la laisse toujours perplexe. Alors, ma postière et la maîtresse des lieux lui expliquent le pourquoi et le comment des choses.
Au tout début, il y avait une petite auberge pour les rouliers qui passaient sur le chemin avec leurs charrettes. Et puis vint la Grande Guerre, celle qui fit pousser les monuments aux morts avec leur litanie de victimes. Le patron de l’auberge a toujours son nom gravé dans le marbre, entre l’église et la mairie du village. Et sa femme se trouva seule à mener l’affaire. Elle était bonne cuisinière et courageuse, mais son homme lui manquait pour de multiples raisons.
Elle fit donc appel à du personnel pour l’aider dans les tâches ménagères et s’aperçut qu’elle pouvait combler son manque d’affection tout en améliorant les revenus de l’établissement. Elle fit donc commerce de ses charmes auprès d’une clientèle locale, discrète et fidèle.
Peu avant que la Seconde Guerre n’arrive, la fille qu’elle avait eue au début de la guerre, et dont son époux ne ...
... connut jamais qu’une photo sépia avant de recevoir une balle allemande, commença à participer activement aux activités de l’affaire.
Arrivèrent la débâcle et l’exode, et l’administration distribua les réfugiés dans les hébergements disponibles. Dans un des bureaux de cette administration où le papier était encore roi, un fidèle client de l’auberge et grand amateur des charmes de ses tenancières eut l’idée de leur affecter un véhicule qui arrivait d’une ville d’Alsace-Lorraine ; véhicule dans lequel avaient pris place quatre pensionnaires d’une maison close fuyant l’avance allemande. Le proxénète qui les accompagnait avait abandonné le véhicule en panne avec ces dames pour gagner plus vite les rivages méditerranéens.
L’activité de l’établissement en fut vivifiée. Non seulement ces dames apportaient de nouveaux visages à l’entreprise, mais, habituées à servir dans une ville de garnison, elles amenèrent aussi un savoir-faire et des prestations précédemment absentes du petit bordel artisanal.
Jusque-là, la plupart des passes se déroulaient dans la position du missionnaire, comme à la maison, et la levrette était considérée comme un acte particulièrement audacieux. Si ces copulations avaient été menées entre époux, le curé du village les aurait bénies sans réserve. D’ailleurs, lorsque mère et fille allaient à confesse, elles ne manquaient pas de lui détailler leurs activités, quitte à lui fournir une démonstration. L’absolution et l’éjaculation se faisaient dans la même heure ...