1. Réveillon au golf


    Datte: 07/03/2024, Catégories: fh, hagé, fagée, forêt, campagne, hotel, fête, douche, amour, BDSM / Fétichisme caresses, pénétratio, fsodo, historique, Auteur: Diable Mouret, Source: Revebebe

    ... et au même lieu.
    
    Les Alsaciennes, elles, savaient utiliser leur bouche et même leur fondement pour satisfaire une clientèle plus variée. La réputation du lieu en fût amplifiée et, un beau jour, un client qui avait voyagé dans les îles britanniques fit la remarque que six filles ayant chacune trois orifices fonctionnels, cela faisait dix-huit trous, comme au golf. La formule plut aux notables locaux qui fréquentaient de plus en plus les lieux, et, dans les conversations entre initiés, on se mit à désigner l’auberge sous ce nom de code. Ces messieurs pouvaient se donner rendez-vous pour « aller faire un golf » sans que cela éveille les soupçons de leur épouse légitime ; laquelle épouse était bien souvent soulagée qu’une professionnelle aguerrie se charge de vider les bourses de leur mari besogneux, dans la mesure où ceci n’écornait pas trop la réputation et les finances du ménage.
    
    Bien entendu, les fonctionnaires de « l’État français », les pontes du marché noir et les officiers allemands fréquentaient l’établissement qui leur était même parfois « réservé » pour certaines soirées spéciales.
    
    En 1943 arriva une jeune cuisinière alsacienne, parente d’une des pensionnaires, visiblement un peu simplette, prénommée Thérèse. Elle se chargeait des besognes domestiques avec un sourire niais et bien des clients la traitaient d’imbaisable.
    
    Pendant l’été 1944, après le débarquement de Provence, une voiture chargée de quatre officiers allemands aux uniformes noirs frappés du ...
    ... sigle SS, s’égara près du village. Soucieux de les dorloter tout en les éloignant un peu, le maire les envoya au golf. Ils passèrent une soirée délicieuse, mangèrent et burent à satiété et purent profiter des filles jusqu’à ne plus pouvoir bander.
    
    Seule Thérèse manquait ce soir-là, mais la qualité du repas ne s’en ressentit pas.
    
    Ils repartirent en direction de la montagne, par de petites routes, pour éviter de tomber sur une colonne de l’armée alliée.
    
    C’est trois kilomètres plus loin que leur voiture fut prise sous le feu d’un groupe de résistants et c’est Thérèse qui se chargea d’achever les blessés, en leur disant quelques mots en allemand avant de leur tirer une balle dans la nuque. Un des résistants qui comprenait l’allemand comprit qu’elle leur donnait les noms des membres de sa famille morts dans les camps. Elle s’appelait Esther, et non Thérèse, et était juive allemande.
    
    Quand la première patrouille de l’armée d’Afrique arriva au village, les habitantes et les habitants, soucieux de prouver l’intensité de leur patriotisme tout neuf, se rendirent au golf pour tondre les « bochesses » qui avaient tant pratiqué la « collaboration horizontale ».
    
    Certains furent déçus, d’autres furent soulagés quand ils constatèrent que les lieux étaient déjà investis par une troupe de résistants qui, apparemment, jouissaient des lieux et qui déclarèrent simplement qu’ils « attendaient les ordres ».
    
    Ensuite arriva une jeep avec deux officiers portant une valise.
    
    Puis une ...