Caprice, orgueil et conséquences 1
Datte: 04/03/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Bichou2, Source: Hds
... vraiment, cela a été dément ! Je n’avais jamais joui de cette manière. J’ai néanmoins quelques remords car Christophe est un mari et un homme merveilleux. Je comprends bien entendu que baiser avec Gérard est pour lui particulièrement douloureux. Mais il faut qu’il prenne sur lui l’erreur qu’il a commise, comme moi je dois admettre ma faute. En attendant, je ne suis pas prête à courber l’échine !
Le soir nous nous mettons au lit dans une ambiance fraîche, juste un « bonne nuit », et nous nous tournons le dos.
Pourtant, j’ai envie de le prendre dans mes bras, de l’embrasser et le câliner. J’ai envie d’amour avec lui.
Le vendredi, entêtée, je me prépare, le salue froidement et au moment de partir, il me dit :
- Tu as bien réfléchi ? Fais bien attention ?
- Tu vas faire quoi ? Me punir comme une petite fille ? Reconnais tes torts et nous en reparlerons !
- Tu fais n’importe quoi et tu devras assumer !
- Bye bye mon chéri ! A demain ! agitant la main d’un air de défi.
Je suis partie à cette soirée, faisant la fière. J’ai tout de même la lucidité pour me rendre compte de la situation humiliante pour Christophe. Je n’ai non plus nulle envie de le tromper à ...
... nouveau. Cela avait été un accident et je ne veux pas renouveler l’expérience. Je veux seulement lui donner une leçon : j’existe !
Bien entendu, je n’ai pas voulu coucher avec Gérard et sa femme.
Ils ont tout essayé mais rien n’y a fait, je suis restée de marbre, gâchant sans doute leur soirée et certainement leur triomphe.
Heureusement, il y avait pas mal de monde, beaucoup d’inconnus et j’ai passé la soirée et une partie de la nuit à discuter avec l’un ou l’autre, certains d’ailleurs n’hésitant pas à me draguer ouvertement, mais sans succès. Il est vrai que je me retrouve dans une véritable orgie qui, je dois le confesser, ne m’attire pas du tout. Que suis-je donc venue faire ici ? Certes, j’ai pris plaisir à me sentir désirée, ce qui n’est jamais pour déplaire à une femme, mais je ne me sens pas à ma place au milieu d’un paquet de viande gémissant et hurlant.
A présent, je veux rentrer, retrouver mon mari et m’expliquer calmement avec lui. Il comprendra car il est intelligent, finira par admettre ce que je lui dis. Moi, je m’excuserai, je lui raconterai tout, lui dirai mes tords et il me pardonnera, j’en suis certaine, et nous finirons la nuit en fanfare.
Je l’aime.