1. L'île sauvage


    Datte: 26/02/2024, Catégories: f, ff, fbi, fplusag, frousses, bain, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, Oral nopéné, init, aventure, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... d’exploration ne la fatiguaient pas, et la voleuse se détendait en se donnant du plaisir avant de dormir. C’était devenu une habitude. Une très agréable façon, bienfaisante, de s’apprêter au sommeil
    
    Une île où elle était seule. Une terre déserte.
    
    — Mon cul, oui…
    
    Maintenant, l’Irlandaise n’était plus si certaine d’être le seul être humain à arpenter la terre de son île. Depuis qu’elle avait tué un boc au mousquet dans une petite vallée encaissée dans des rocailles, il lui semblait être épiée et suivie. Ses sens et ses instincts d’aventurière, la laissaient de plus en plus souvent attentive, à tout ce qu’elle avait ignoré jusque-là. Jusqu’au matin où Aylin Temple, fut certaine de ne plus être seule.
    
    — Quelqu’un me suit à la trace. Bordel à putes ! Qui et pourquoi ? Il aurait déjà pu me tuer cent fois. Qu’est-ce qu’il veut ? Ou alors, il n’a pas d’arme et il me craint ? Ou c’est l’un de ces gens installés ici, devenu foldingot ? Bordel…
    
    Le sentier seul était praticable. Il serpentait entre des roches broussailleuses, et menait sur des hauteurs. La longue-vue était un trésor. Aylin tenterait sa chance ici. L’épisode de sa première chasse au boc à l’esprit, elle s’élança vers le sentier. Elle sentait l’autre sur ses talons. Il y avait désormais un naufragé de trop sur son île.
    
    Aylin avait longtemps couru. Puis, une idée lui était venue. L’autre était un véritable pisteur. Une vue exceptionnelle, et des sens aiguisés. Elle devait se montrer plus rusée que lui. ...
    ... Essayer de l’être en tout cas. La rouquine s’était écartée du chemin, cherchant un coin terreux. Elle avait alors vidé deux de ses gourdes sur une terre sèche, avant de se mettre nue. Après quoi, elle s’était enduit tout le corps de boue, avait ramassé ses affaires et avait repris sa course.
    
    — Te voilà fumier…
    
    Ce n’était pas même un murmure. L’autre était enfin visible. De vieilles frusques en lambeaux. Une sorte de lance, un épieu de bois. Il marchait un peu courbé en avant. Il la pistait. Il allait vite comprendre que les traces disparaissaient au pied d’un arbre. Perchée sur son caroubier, à bonne hauteur, Aylin guettait depuis plus d’un quart d’heure. L’intrus était sous elle. Elle avait réussi à tuer un boc de cette manière.
    
    Pistolet au poing, coutelas dans l’autre main, la rouquine se laissa tomber de son perchoir. Le choc des corps, une douleur intense à la cheville, un cri rauque de l’autre, et la crosse du pistolet qui cognait un crâne. Corps mêlés qui s’effondrent et Aylin roule sur elle-même en grimaçant de douleur. L’autre a son compte. Étalé face contre terre. Du sang dans des cheveux couleur de terre mouillée. Du sang qui coule doucement sur les cailloux gris. Une onde de douleur encore. La voleuse s’est blessée.
    
    — Bordel…
    
    La rouquine s’est relevée et debout, surplombe sa victime.
    
    — Bien fait pour ta sale gueule, rat d’égout…
    
    S’il n’est pas mort. Le tuer. Vite et proprement. Aylin, incapable de tenir sur sa cheville blessée, s’accroupit, ...
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