1. L'île sauvage


    Datte: 26/02/2024, Catégories: f, ff, fbi, fplusag, frousses, bain, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme ffontaine, Oral nopéné, init, aventure, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... chose sur place. Des indices ou des renseignements sur ces gens. Peut-être des informations, permettant de découvrir une partie du passé de Vanna. De toute façon, elles n’avaient que cela à faire.
    
    — Nous ne connaissons rien de cette partie de l’île. Enfin, tu connais sans connaître. Tu survivais ma pauvre chérie. Si nous restons, autant en apprendre le plus possible. Et je veux être certaine, qu’il n’y ait aucune possibilité d’apprendre quelque chose sur toi.
    — Si nous restons…
    — Un bateau finira par venir, Vanna. Dans un mois, dans une année…
    — Oui et nous pourrions nous cacher.
    — Non. Nous quitterions notre île.
    — Tu dis notre île, tu vois. Tu aimes notre île.
    — Oui. C’est notre île. Mais c’est toi que j’aime. Et je veux que tu connaisses le monde. Une vraie vie.
    — Je m’en fiche.
    — Tu seras Vanna Temple. Tu seras irlandaise. Tu seras riche et heureuse.
    — Je m’en…
    — Tu seras ma femme et nous serons heureuses.
    — Ta femme ?
    — Une parente sur le papier. Ma fille pourquoi pas. Une fille adoptive bien sûr. Une fille d’esclaves affranchis que j’ai adoptée. Et tu seras ma femme dans mon lit et dans ma vie. Tu dois connaître une vie véritable Vanna !
    — Tu baiserais ta fille alors. C’est pas une fausse vie ici. Et je suis déjà ta femme.
    — Vanna chérie… Tu saoules plus que le rhum, tu sais.
    — Toi, tu m’énerves.
    — Ah oui ?
    — Tu m’énerves vraiment !
    — Dommage…
    — Tu m’énerves aussi…
    — On range ces affaires et je vais l’énerver terriblement ma femme…
    — Oui chérie ...
    ... Aylin.
    
    Vanna s’était arrêtée, avait déposé son fardeau sur le sol de pierrailles, et avait essoré les rubans de cheveux bruns trempés par la pluie de ses petites mains.
    
    — Y a beaucoup de tout par ici.
    — Parle anglais ma belle.
    — Je parle pas bien.
    — Et si tu ne pratiques pas, tu ne progresseras jamais. Moi, je ne peux pas t’apprendre plus de Français. Il y a beaucoup de quoi ?
    — De sources, de gibier. Pleins de bocs.
    — C’est l’intérieur des terres qui veut ça, je crois. C’est plus sauvage.
    
    Il pleuvait beaucoup depuis deux mois. L’hiver était là, même si les températures restaient plutôt douces. Les deux femmes s’étaient habituées à vivre nues, et s’étaient accoutumées aux fraîcheurs des nuits et des levers de soleil d’automne. Maintenant, elles marchaient vêtues de leurs peaux, de braies et de tuniques, les pieds chaussés de vieux cuirs lacés aux chevilles. Chacune portait un sac de cuir contenant une outre d’eau douce, des munitions et de quoi faire du feu. Aylin, plus robuste que sa compagne, supportait un sac supplémentaire. Un sac chargé de vivres et d’une hachette. Une couverture de lainage en bon état, trouvée dans sa caverne, roulée sur elle-même et sanglée à ses épaules. À leurs tailles, baudriers et sabres, coutelas et deux pistolets. Dans leurs étuis, leurs longues-vues et boussoles. Mousquets en mains ou au dos.
    
    Aylin avait compris depuis longtemps que leur île était formée en cuvette. L’intérieur des terres en était le fond. Les seules hauteurs ...
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