L'île sauvage - Histoires de Sexe

L'île sauvage

... distante, et Aylin respectait cette distance, non sans une certaine inquiétude. Elle était tombée amoureuse sans même s’en rendre compte. Putains de Dieu. Amoureuse comme une gamine. Des baisers dans le cou au lever et au coucher. Rien de plus.

— Vanna. Il faut pêcher. Je n’ai pas peur des requins.
— Je te taperai ! T’iras plus dans l’eau compris !
— Vanna. Tu ne seras plus seule ici. N’aie pas peur. Je ferai attention.
— Pas peur d’être seule. Peur pour toi.
— Il faut pêcher Vanna. Allez ! Debout la belle.
— Écoute-moi Aylin.
— Oui.

Vanna plongea son regard émeraude dans le gris des yeux de l’Irlandaise.

— Tu m’expliques le sexe. Tu me dis sexe. Tu me dis sentiments. Et tu dis amour. Moi, c’est amour.
— L’amour ? Et qu’est-ce que vient faire un requin…
— Amour oui. Pour toi Aylin. Je sais là.
— Oh…
— Je sais bien oui. J’ai compris tout. Seule je veux plus l’être non. Mais je veux toi surtout. Pas une autre. Je veux être avec toi, moi. Personne d’autre, et que nous. J’aime toi. C’est tout. T’iras plus avec les poissons. Compris Aylin !

Vanna poussa un petit cri aigu quand Aylin la renversa sur le sable sans paraître avoir fait un effort.

— Oui, j’ai compris. Moi aussi, je crois que je suis amoureuse.
— Amoureuse c’est amour de moi ?
— Oui. Je crois bien que je suis amoureuse de toi.

Plusieurs fois, leurs dents se bousculèrent doucement. Plusieurs fois, elles se mordirent les lèvres avec douceur.

— Aylin. Je suis très énervée. Très. Très ...

... énervée Aylin. Oh Ayliiin…

Vanna jouit d’un coup alors que l’Irlandaise ne faisait que l’embrasser.

— Oh chérie, c’est… Tu es trop excitante.

Les corps s’étaient roulés dans le sable et Aylin avait entraîné Vanna vers la mer.

— Aylin. Les poissons !
— On se lave simplement viens…

Elles retournaient vers la grotte, Vanna marchant les bras autour de la taille de la grande rousse et soudain, Aylin n’y tint plus.

— Viens !

L’Irlandaise avait doucement poussé Vanna contre une roche de la petite falaise qui dominait la plage

— Oui Aylin. Quoi ?
— Laisse-moi faire…

Vanna, debout et cuisses ouvertes, gémissait et aspirait l’air comme une femme proche de la noyade. Les doigts de la rouquine ouvraient une fente mouillée et toute salée d’eau de mer, et sa langue l’explorait avec une douceur mêlée de fougue.

— Aylin. Aylin.
— Chut…
— Je vais tomber. Ooh !

Tout le corps de Vanna tremblait, et Aylin avait couché sa compagne sur une herbe sèche.

— Oh, tu me fais quoi ?
— Tu vas voir. Je sais que tu vas aimer.

Après quelques légers mouvements de recul, Vanna s’était calmée et acceptait les caresses. Un pouce caressait une rondelle tendre tandis que l’Irlandaise léchait un fruit devenu juteux.

— Aylin…

Le pouce avait lentement œuvré, et était entré bougeant doucement dans le petit orifice détendu.

— Je… Aylin, Aylin.
— Tu es très, très énervée chérie.
— Oh Aylin…

Aylin, son pouce bougeant doucement dans l’anus de Vanna, et deux doigts dans ...