Petit jeu qualitatif - Histoires de Sexe

Petit jeu qualitatif

... voilons pas la face, un certain nombre de Dominas sont en réalité vénales.
— Elles se font payer ?
— Parfois payer, ou bien elles se font offrir des petits cadeaux, puis des gros.
— Et ça coûte combien pour un soumis ou une soumise ?
— Pour un soumis, il n’est pas rare qu’il faille compter entre cent cinquante et deux cents euros de la séance ou de l’heure.

Magalie siffle entre ses dents :

— Purée ! Ça vaut vraiment le coup, plutôt que de se casser le cul dans une boîte ! T’imagine, Léa ? C’est toi qui casses le cul des autres, et en plus, t’es payée !

Léa répond, outrée :

— Mais, c’est de la prostitution, Mag !
— Pas vraiment… Au fait, Damien, puisque vous connaissez le sujet : y a du sexe dans votre D/s ?
— Qu’entendez-vous par « sexe » ?
— Ben, zig-zig, crac-crac, la zigounette dans la foufoune !
— Non, ce type de sexe n’est pas une obligation. Tout au plus, la Domina caresse son soumis, parfois à certains endroits. Elle peut même exiger de celui-ci qui éjacule au sol.

C’est Magalie qui s’excite :

— Ah bon, comme ça, sur le sol ?
— Ah, j’t’en prie, Mag ! s’exclame Léa qui fait la moue.
— Oui, si la Domina l’exige.
— Ah, quel beau métier !
— Métier ? reprend Nathalie.
— Oui, métier ! Attends, tu peux te faire payer à soumettre des bonhommes, et en plus, tu n’as même pas besoin d’écarter les jambes !

La conversation dévie un peu trop… Je tente de rectifier le tir :

— Damien, il y a des signes de reconnaissance ?
— Les puristes diront ...

... que oui. Pour les Maîtres, il y a une bague marquée en général d’une triskèle, une croix celtique à trois branches enroulées en spirale. Pour les soumises, il y a aussi une bague, la bague d’O, avec un petit anneau dont la disposition indique l’état de la soumise, et aussi, parfois le collier autour du cou. Parfois aussi un numéro écrit sur la peau…
— Un petit anneau qui indique l’état de la soumise ?
— Oui, qui indique si la soumise est disponible ou pas. Mais, à mon humble avis, c’est nettement plus proche du folklore qu’autre chose. En réalité, ça se passe entre la soumise et son Maître. Celui-ci peut exiger que sa soumise porte des bas, des talons-aiguilles, pas de culotte et autres signes de ce type, pour ne citer que les grands classiques.

Toujours à la surprise de mes collègues, je demande :

— Et vous ? Vous demandiez quoi à vos soumises ?
— C’était un arrangement entre elles et moi, selon ce qu’elles attendaient de moi. N’oubliez pas que je ne suis pas un vrai Maître, juste un joueur.
— Ah, ok…
— Mais pour répondre à votre question, je n’ai strictement rien contre le fait que magnifier la féminité de mes soumises et de les rendre encore plus attirantes et libérées.
— Libérées ?
— Oui, la D/s libère de certaines entraves… Pour être franc, le Maître ordonne à sa soumise ce que celle-ci n’ose pas toujours demander. De plus, la soumise se défausse sur son Maître en disant que ce n’est pas elle la « fautive » mais bien lui, qui le lui a demandé.
— Un jeu de ...