1. Caprice, orgueil et conséquences 2


    Datte: 12/02/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Bichou2, Source: Hds

    ... pas l’adresse de Marianne, elle ne décroche jamais son téléphone et ne répond pas à mes messages. Je suis pendu à un clou, condamné à attendre qu’elle me contacte. Aussi, je l’assaille de questions, mais elle esquive, tergiverse, se fait chatte, me cloue le bec par des baisers langoureux. Et je succombe.
    
    Après plusieurs semaines, elle m’appelle.
    
    - On peut se voir ce soir ?
    
    - Oui, je n’ai rien à mon programme.
    
    - Dans ce cas, je t’invite à dîner dans le restaurant « Le Petit Père ». Tu connais l’adresse ?
    
    - Oui, je suis déjà aller.
    
    - Alors, rendez-vous sur place à 20 heures me dit-elle un peu rapidement mettant fin à l’appel.
    
    Je suis un peu interloqué, j’avais espéré l’accueillir chez moi. Soit.
    
    Le dîner est agréable mais à la fin du repas elle se lance.
    
    - J’ai quelque chose à t’avouer, me dit-elle, les yeux bien mouillés.
    
    - Ah…
    
    - Promets-moi de ne pas m’interrompre, c’est difficile à dire. D’accord ?
    
    - Je promets dis-je de plus en plus anxieux.
    
    - Voilà, je suis mariée et j’aime mon mari. Malheureusement, il est souvent absent, exerçant la profession de pilote de ligne.
    
    - Oh…
    
    - Quand je t’ai rencontré, je suis tombée sous ton charme et je me suis laissé aller. Je suis bien avec toi mais je ne veux pas faire souffrir mon mari. J’ai essayé de maintenir une double vie, mais c’est trop pour moi. Je ne peux vivre dans le mensonge perpétuel et dans l’angoisse d’être démasquée. J’ai donc pris une décision. Nous nous voyons pour la dernière ...
    ... fois.
    
    - Ecoute…
    
    - Non, me dit-elle, n’insiste pas, ne rends pas les choses plus difficiles qu’elles ne sont déjà. Sois gentleman, je vais te laisser et tu m’oublieras. Ce fut magnifique, beau et merveilleux, mais je ne t’aime pas. C’est mon mari que j’aime, je l’ai suffisamment trompé comme cela et je n’en suis pas fière.
    
    Je suis mortifié, complètement abasourdi, incapable de la moindre parole.
    
    Elle se lève, va payer nos agapes au bar, se retourne vers moi, m’envoie un baiser et disparait.
    
    Retour à la case départ avec ce sentiment d’abattement que je connais maintenant bien.
    
    Je finis par quitter le restaurant, la tête basse et broyant du noir.
    
    XXXXXX
    
    Un soir, Geneviève me contacte. Elle me raconte la vie de Fanny, sa détresse initiale, son implication dans le travail qu’elle mène de main de maître.
    
    Je ne comprends pas pourquoi elle me raconte tout cela et, surtout, pourquoi je l’écoute.
    
    Nous devisons de choses anodines. J’ai eu peur qu’elle ne soit porteuse d’un message de Fanny. Mais rien ne se passe, nous parlons gentiment, me remercie encore de l’aide apportée pour la mise sur pied de leur cabinet.
    
    Je me détends et me laisse aller à quelques confidences.
    
    Je lui narre le rejet brutal du soutien au club de foot et le plaisir de la vengeance. Je lui raconte aussi mes déboires sentimentaux.
    
    - Et à propos me dit-elle, Fanny se porte bien. Elle s’est investie dans son travail et cela marche du tonnerre.
    
    - Très bien dis-je. Je suis ravi ...