Caprice, orgueil et conséquences 2
Datte: 12/02/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Bichou2, Source: Hds
... fais ce que je veux
- Tu es en effet une femme libre, mais pour le coup, tu déconnes. Tu as fait n’importe quoi et tu m’en fais le reproche ! Un comble !
Je n’en peux plus de cette absence de regrets voire de remords, de cette légèreté. Son hypocrisie cache sa perversité.
- Je n’ai pas décidé de la suite à donner à cette histoire dis-je le plus calmement possible mais toute nouvelle incartade aura des conséquences irrémédiables.
Me lançant un regard noir empreint à la fois de défi et de peur, elle se lève afin d’aller sous la douche.
La semaine se passe, nous vivons l’un à côté de l’autre, comme deux étrangers et, à l’exception de ce que se disent les gens bien élevés, elle n’a pas desserré les dents. Mais bon sang, ne va-t-elle pas comprendre et admettre qu’elle m’a trompé, trahi et humilié ? Que j’attends qu’elle fasse profil bas ?
Le vendredi arrive et, à ma grande crainte, elle se prépare à sortir.
Je l’interpelle, l’avertit mais elle fait la fière, tourne les talons et me laisse me débrouiller avec ma fureur, ma frustration et mon humiliation.
Je n’ai pas voulu le croire, et j’aurais dû anticiper son comportement orgueilleux et capricieux. Je reste interdit, sous le choc de cette bravade imbécile. Connaissant ses humeurs et ses caprices d’enfant gâtée, peut être aurais-je dû être plus souple, accepter son histoire, mieux l’analyser.
Mais l’ego bafoué, je n’ai rien tenté et suis resté intransigeant. Et voilà le résultat.
Je mets ma menace ...
... à exécution. Je remplis deux valises de vêtements, de sous-vêtements, de bijoux et de chaussures, tout ce qui me tombe sous la main et qui lui appartient.
Je change le barillet de la porte d’entrée, colle les deux valises sur le palier.
Quelques effets dans un grand sac et je pars me réfugier dans un hôtel.
FANNY
Un peu après minuit, devant l’appartement, je trouve mes valises sur le palier.
Interloquée, je tente d’ouvrir la porte, mais en vain. Je sonne.
Pas de réponse, pas de bruit, le néant. Je suis fatiguée et veux aller dormir. J’insiste.
- Christophe, ouvre-moi !
Le silence toujours, oppressant.
Je frappe sur cette porte, cogne fort, et plus fort encore, avec les poings, avec les pieds, à m’en faire mal, en accompagnant mes coups de cris.
- Christophe, nom d’un chien, ouvre-moi ! Arrête ton cirque !
L’autre porte de palier s’ouvre sur mon voisin visiblement courroucé.
- Qu’est-ce que c’est que ce raffut ? C’est vous qui faites tout ce cirque ! Si c’est votre mari que vous cherchez, il est parti hier dans la soirée.
- Il est parti ? Co… comment cela ?
- Comme quelqu’un qui part avec un sac. A présent, laissez-nous dormir. Bonne nuit.
Je suis abasourdie. Je commence à comprendre.
Après m’être excusée, ivre de dépit et de frustration, en larmes, j’embarque mes valises et pars me réfugier chez ma sœur Sophie.
Elle a été surprise de me voir débarquer au milieu de la nuit, deux valises à la main. Pas question de lui donner ...