Caprice, orgueil et conséquences 2
Datte: 12/02/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Bichou2, Source: Hds
CHRISTOPHE
Mais que lui arrive-t-il ? Elle a couché avec ce voyou qui n’est qu’un rustre, sans élégance ni physique ni morale, même pas un mec attirant ! Incompréhensible….
Je fais le fier et lui parle d’un ton sec, mais en réalité, je suis atterré et moi, le patron, haut cadre, dirigeant des centaines de salariés, je ne sais pas quoi faire.
Que lui dire lorsqu’elle revient arborant son string comme un trophée, d’un air vindicatif et satisfait ? Quelle humiliation ! Mon égo en prend un sacré coup.
Pire : voilà qu’elle m’annonce une nouvelle soirée dont je suis d’ores et déjà exclu ! Ce n’est pas possible, je rêve, j’hallucine. Je crois à un simple caprice de femme oisive, d’une princesse égoïste.
Il est vrai que cette légèreté m’est sans doute imputable. J’ai voulu satisfaire tous ses désirs en toutes circonstances, la mettre dans un cocon où tout est pensé, déterminé. Sans doute pour me faire pardonner mes absences.
Partie dormir sans autre forme de procès, devant cette énormité, je tremble de tout mon corps, ma vue se brouille.
Je finis par m’endormir sur le canapé, totalement épuisé, et sombre dans une nuit agitée peuplée de cauchemars plus horribles les uns que les autres.
Le lendemain, après une courte nuit (?), je m’éveille, reprends petit à petit pied. La tête encore dans le brouillard comme si j’émergeais d’une solide cuite, me dirige par habitude vers la douche, histoire de rejoindre le monde des vivants.
Passant par notre chambre, Fanny ...
... (c’est son prénom, je ne vous l’avais pas encore révélé) dort encore. Je la vois dans notre lit, elle est si belle, j’ai envie de la rejoindre, la serrer dans mes bras, lui faire l’amour. Mais, mon orgueil fracturé de mâle me l’interdit.
D’abord des explications, elle me doit bien cela.
Je vais attendre son réveil, elle doit récupérer, me dis-je sarcastique !
J’en suis à ma deuxième tasse de café lorsqu’elle apparait enfin, le teint sombre et la mine un peu chiffonnée. Dieu qu’elle est sensuelle !
Après lui avoir servi un café, j’entame le match, calme et déterminé, d’un ton sec et le regard dur.
- Tu peux m’expliquer ? Sois convaincante !
- Ne m’agresse pas et change de ton, ce serait mieux me dit-elle
- J’utilise le ton que je veux. Parle !
De mauvaise grâce, elle s’exécute et me débite alors une histoire rocambolesque de foule à traverser, avec des mecs qui l’ont tripotée, pelotée, caressée. Elle s’est surtout laissé emporter par ses sens libidineux au contact de ces jeunes hommes vigoureux et que cela l’a bien excitée.
Elle s’est fait doigtée et prétend que c’était moi. J’hallucine ! Comme si j’étais coutumier de ce type de comportement !
Le dialogue est houleux. Chacun se parle sans vraiment écouter l’autre.
- Si tu vas à cette soirée, tes valises seront prêtes.
- Tu m’as laissé tomber me dit-elle, tu n’as pas tenu ta promesse, tu ne dois t’en prendre qu’à toi-même et en plus, je ne récolte que ton mépris ! Je suis une femme libre, je ...