Yüko
Datte: 12/02/2024,
Catégories:
fh,
ffh,
asie,
amour,
noculotte,
caresses,
intermast,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
couple,
couplea3,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... ami.
Sa main a serré la mienne, très fort, et puis s’est relâchée. Des alarmes ont retenti, des blouses blanches se sont précipitées, m’ont bousculé. Un moment plus tard, on m’a dit que tout était fini. Cher Édouard… Nous étions une cinquantaine à t’accompagner jusqu’à ta dernière demeure, toute la boîte et les actionnaires, quelques-uns de tes anciens clients aussi. La veuve éplorée avait sorti les bas noirs de compétition, la voilette et les gants de dentelle. Elle m’a rappelé quelques jours plus tard pour que je vienne vider la cave. Il a d’abord fallu que j’aménage la mienne, beaucoup plus petite, et il m’a fallu plus d’une dizaine de voyages pour rapporter près de cinq mille bouteilles de grand cru, la Jaguar n’est pas pratique pour les transports. En fait de transport, Amanda avait trouvé le sien. Ayant entendu des gémissements provenant de la cuisine lors d’une remontée de cave, je l’ai aperçue en guêpière et bas noirs, empalée sur le cuisinier doublé… d’un concombre. Il en faut pour tous les trous ! Amanda est redevenue Mireille, je ne lui donne que peu de temps pour retrouver le ruisseau dont elle est issue.
Un malheur n’arrivant jamais seul, à moins que ces deux-là ne se soient appréciés au point de se suivre dans l’au-delà, Jean-Charles passe lui aussi l’arme à gauche. Sale coup pour ma fragile épouse enceinte, très proche de sa sœur aînée. Nouvelle cérémonie poignante, mais en grand apparat cette fois pour ce grand serviteur de l’État. Une bonne partie du ...
... Quai d’Orsay est là, cathédrale et archevêque, mais au final, ça ne change pas grand-chose. Au fond d’un trou en T-shirt ou en smoking… Une chose est sûre, Yüko ne manquera de rien, son Jean-Charles de mari étant mort en exercice. Mais ça ne changera rien non plus à son chagrin qui semble intense.
Une belle petite fille est née, de près de quatre kilos, sans plis ni rides, longue et dodue comme sa maman, et avec peu de traits asiatiques, les gênes se perdent. Nous débattons longuement du prénom, croisant les listes française et japonaise. Je ne souhaite pas affubler ce bébé innocent d’un prénom trop typique du pays du soleil levant qui l’handicaperait plus que ne la servirait. Nous tombons d’accord sur Naomi, rendu célèbre par un mannequin et dans l’air du temps, qui signifie de surcroît douce et gracieuse. Notre vie se réorganise autour de ce petit être adorable.
— Tu as l’air très heureux…
— Oh oui. Non seulement elle est belle comme toi, mais c’est une fille :
— Alors ?
— Alors il va falloir faire un autre bébé !
— Ha-ha-ha !
Yüko vient voir sa nièce, nous allons voir Yüko. Puis, comme elles baragouinent en japonais quand elles sont toutes les deux, je finis par abandonner ces visites. Mahoko va voir sa sœur en train et moi je reste avec Naomi, la promenant dans le jardin ou le long de la rivière. Les affaires vont bien, malgré l’absence de nouveaux contrats mirobolants. Ce sont plutôt des quantités de nouveaux contrats plus modestes induits par les plus gros ...