Yüko
Datte: 12/02/2024,
Catégories:
fh,
ffh,
asie,
amour,
noculotte,
caresses,
intermast,
entreseins,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
couple,
couplea3,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... est conçu pour y prendre des bains, curieuse piscine ! Il ne manque que le petit pont de bois en arc de cercle, point d’orgue d’une étroite allée serpentant parmi les bosquets d’essences précieuses. Il paraît qu’avec les années, un peu de maturité et de croissance, tout ceci sera superbe en toutes saisons. Je veux bien. Derrière, l’autre préau est transformé en garage et cabanon de jardin, il me reste deux cents mètres-carrés de potager pour faire pousser quelques légumes. L’avant, côté rue, bien que de style européen est du même acabit : au lieu de tirer droit du portail au garage, l’allée serpente d’un côté à l’autre permettant à deux haies de se croiser et de cacher ainsi la maison aux curieux. Le reste, c’est pelouse et massifs de fleurs sous les anciens marronniers.
Nous avons pendu la crémaillère presque six mois après avoir inauguré le nouveau siège de l’entreprise, en plein automne. En fait, cette demeure bizarre s’avère être un havre de paix au milieu de ce patelin sympa. Nous ne nous lassons pas d’aller chaque samedi au marché presque à notre porte, de discuter avec les commerçants, les gens, de boire un coup de blanc avec les anciens à la terrasse du bistrot. Et puis nous rentrons derrière nos frondaisons et invariablement Mahoko me dit qu’elle m’aime, tombe à genoux, sort mon sexe et m’offre une fellation de première classe. Bon sang, que j’aime ça ! Tout ceci se termine au lit, soit à l’étage, soit sur un tatami, et nous déjeunons vers quinze heures trente, ...
... rassasiés de sexe. Et ce sera ainsi jusqu’au lundi, sans vraie surprise, mais dans une constance rassurante. Il me semble que l’on peut appeler ça le bonheur.
Peut-être que celui qui a dit que le bonheur parfait n’existait pas avait raison. Alors que le ventre de Mahoko s’arrondit à vue d’œil, présageant un heureux événement, je reçois un coup de fil affolé d’Amanda :
— Doudou est au plus mal, il est hospitalisé, il veut te voir…
Bien sûr, je lâche tout et j’y vais. Mon pauvre Édouard, l’ancien gros devenu tout maigre gît sur un lit de réanimation, intubé de partout. Il est conscient, mais ne peut pas parler avec tous ces tuyaux. Alors il écrit sur une ardoise de gosse blanche avec un feutre :
— C’est la fin… ma cave est à toi… viens pêcher quand tu veux… je t’aime mon presque fils…
Comme un con, je dis ce que tout le monde dit dans ces cas-là : mais non, tu vas t’en tirer, ce n’est qu’une fausse alerte, tes analyses sont bonnes… etc. Et puis je sors pour pleurer. La colère me prend devant ma propre lâcheté, j’y retourne et lui prend la main, celle qui n’a pas de perfusion.
— Oui, mon ami, ton heure est peut-être venue. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi, mon presque père. Crois-moi, il ne se passera pas de jour sans que je pense à toi. Ta photo est dans mon bureau, dans ce nouveau siège que tu ne connais pas. Je ferai tout mon possible pour honorer ta mémoire et porter ton « bébé » jusqu’à ce qu’il soit grand, très grand. Je t’aime aussi, mon ...