Yüko - Histoires de Sexe

Yüko

... main sous sa robe ultracourte.
— J’applique exactement ce que m’ordonne le maître de maison.

La coquine n’a pas de culotte, ce qui me met le bulbe en ébullition avant l’eau des pâtes. Pour dîner, je me place en face de Mahoko et à côté de Naomi, juchée sur sa petite chaise, que j’aide à manger. Quand la belle-sœur s’assoit, elle a une hésitation et pousse un petit gémissement.

— Un problème Yüko, demande perfidement Mahoko ?
— N… non, c’est juste que ton époux m’a… honorée comme un samouraï…

Elles sont bien placées pour connaître la réputation sodomite des guerriers japonais, notamment à l’égard de leurs jeunes élèves. Elles éclatent de rire, ça fait du bien, je crois que c’est la première fois que je les vois rire ensemble, comme deux gamines complices. Naomi rit, elle aussi, pour participer à la fête, mais sans trop savoir pourquoi. Et bien sûr, elle manque de s’étouffer avec ses coquillettes et en fait tomber partout. Quand elle est calmée, je me penche sous la table pour ramasser le désastre. Yüko décroise ses jambes et les écarte largement, m’offrant une vue imprenable sur son buisson charbonneux. C’est moi qui manque de m’étouffer. Je vais finir par penser qu’elle est même un peu salope.

— Au fait, mon amour, comment s’est passée cette négociation à Lille ?
— Bof, un peu déçu. C’est curieux comme les petites boîtes sont parfois plus difficiles à convaincre que les grosses. « Ah oui, mais c’est cher, ça représente plus d’un salaire annuel chargé, on a une ...

... université qui forme des gens très pointus, gna-gna-gna… »
— C’est cher, mais c’est le prix de la sécurité.
— C’est ce que je leur ai dit, mais ils vont réfléchir.
— Euh… Stop tous les deux, s’exclame Yüko. Je voudrais moi aussi instituer une règle : on ne parle pas boulot devant moi. Je ne suis pas du club, je n’y comprends rien, ça ne m’intéresse pas et ça m’ennuie. Vous avez toute la semaine pour en parler au bureau.
— Tu as raison, on ne recommencera plus sous peine de gage.
— Oh ! Elle bâille, la puce, elle a sommeil, je vais aller la coucher…

Quand je redescends, les frangines qui ont tout débarrassé cessent leur baragouin japonais et reprennent leur conversation en français. Merci. Yüko se déclare fatiguée et va se coucher, je sors fumer une cigarette et prendre le frais. Je redoute un peu de me retrouver seul à seul avec ma chérie.

— Ça va ? Tu ne m’en veux pas trop ?
— T’en vouloir ? Mais pourquoi ? Je suis tellement heureuse de retrouver ma sœur comme avant : gaie, pleine de vie. Merci mon chéri. Et en plus, je ne sais pas si tu as remarqué, mais elle a entamé un régime : elle n’a pris qu’une petite cuillère de pâtes et un morceau de jambon.
— Non, tu sais, avec Naomi, je n’ai pas vu grand-chose.
— Bien sûr. Eh bien, je peux t’assurer qu’elle te regarde comme si tu étais le Dalaï-lama. Tu lui as fait forte impression.
— J’ai bien cru que j’y étais allé un peu fort et que ça allait causer un scandale.
— Penses-tu, c’est mal connaître Yüko. C’était une ...