1. Profession Chauffeur


    Datte: 10/02/2024, Catégories: fh, ffh, fplusag, soubrette, Oral pénétratio, confession, chronique, initiatiq, Auteur: ChrisM, Source: Revebebe

    — C’est bon, mon téléphone enregistre, tu peux commencer.
    — Salut, je m’appelle Arthur, 36 ans, j’étais chauffeur de maître, j’attaque une nouvelle activité et je…
    — Excuse-moi de t’interrompre, Arthur, je pense que tu vas trop vite. Si tu démarres comme cela, nos lecteurs ne vont pas suivre, je te suggère d’avancer par étapes, de leur décrire notre cheminement. Ils comprendront mieux ensuite ce que tu veux leur proposer.
    — Constance, j’ai pas trop l’habitude, tu sais mieux que moi comment faire. Tu poses les questions et je réponds.
    
    oooOOOooo
    
    — Donc, tu étais chauffeur de maître ?
    — Depuis tout gamin, je suis fan de belles bagnoles. Je reconnais, j’ai rien foutu à l’école, ma mère disait que si j’avais travaillé les maths autant que les abdos, j’aurais pu viser autre chose. Alors, quand il a fallu bosser, comme j’aimais conduire, je suis devenu chauffeur, au départ à faire des livraisons. Puis je suis rentré dans une boîte, à Paris, qui faisait de l’Uber de luxe. J’ai passé plus de dix ans à faire la navette entre Roissy, La Défense et les hôtels, à trimbaler des étrangers en visite à Paris, ou même à faire du tourisme : pendant que le père était en rendez-vous, j’emmenais le reste de la famille au Château de Versailles ou à Disneyland.
    — Et ça te plaisait ?
    — On a de belles voitures, mais on n’en profite pas vraiment. Et il ne faut pas se faire d’illusions, pour la plupart des clients, on n’est qu’une ombre en costume-cravate. Il faut savoir fermer sa gueule, ...
    ... oublier ce qu’on entend ou ce que l’on voit…
    — Comment nous as-tu connus ?
    — Je connaissais votre ancien chauffeur. Quand il est parti en province, il m’a passé le tuyau. J’avais un peu hésité, quand les clients changent en permanence, si tu tombes sur un emmerdeur, tu sais que ça ne durera pas. Par contre, toujours à travailler pour les mêmes personnes, t’as intérêt à ce que ça se passe bien…
    — Je suppose que ton ami t’avait parlé de nous, comme employeurs ?
    — Oui, bien sûr. Ça s’était bien passé avec ton mari, exigeant, mais réglo. La voiture, c’est comme son bureau, il passe son temps au téléphone. Mais avec toi, c’était plus coton. Un jour, tu pouvais l’ignorer royalement, même pas un bonjour quand il t’ouvrait la porte, le lendemain, il se faisait engueuler sans savoir pourquoi. Une mal baisée, m’a-t-il dit.
    — Il n’avait pas tort… Tu connaissais, au moins de nom, mon mari ?
    — C’est écrit suffisamment gros sur les chantiers.
    — Mon mari a repris l’affaire de ses parents et l’a énormément développée, en France et à l’international. C’est maintenant un des plus gros groupes français de travaux publics.
    — On voit bien que vous n’êtes pas sur la paille. Rien que votre baraque, ça doit représenter un paquet de fric.
    — L’hôtel particulier est mon cadeau de mariage. De remariage, je devrais dire.
    — Tu ne m’as jamais parlé de ton premier mari.
    — Il n’y a pas grand-chose à en dire. J’avais vingt ans, lui venait de finir ses études à Sciences Po. On s’était rencontrés chez ...
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