1. Mutinerie au Congo, Chapitre 04


    Datte: 10/02/2024, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byHBuff, Source: Literotica

    ... qu'elles vont faire maintenant? Et qu'est-ce qu'ILS vont faire, eux? Cette question est brutalement immédiate. Jamais elles n'oublieront les grognements et cris gutturaux dont ils ont badigeonné leurs jeunes oreilles quand ils les ont africanisées encore, encore et encore.
    
    Pour Lucie, même si aucun des soldats ne la touche à présent, tous les viols qu'elle a subis en après-midi se sont additionnés et sont gravés à jamais dans sa mémoire sensorielle, jusque dans leurs petits détails, surtout dans leurs menus détails.
    
    Même s'ils ne la touchent plus, pour elle, c'est comme si des mains de nègre étaient en train de la toucher partout, comme des sortes de spectres africains, immatériels, mais lourds et étouffants. Tandis qu'elle continue de danser au rythme des tam-tams, ces spectres chauds parcourent toutes les lignes de son corps menu, comme autant de rêves qui ne sont que trop réels.
    
    Elle aimerait mieux être dans un château hanté en Belgique. Là-bas au moins, les fantômes sont blancs et font plus peur que mal. Elle hait les nègres. Plus que jamais, elle est colonialiste; voyez ce que ces sauvages ont fait dès qu'on leur a donné leur maudite indépendance!
    
    Lucie étouffe tandis qu'elle danse parmi ses compagnes d'infortune. Elle est pleine d'ecchymoses là où les nègres la tenaient pendant qu'ils la violaient à tour de rôle. Elle a surtout mal à son sexe meurtri. Pourvu que tantôt, ils se contentent de lui faire sucer leurs bites; ce sera toujours moins douloureux, ...
    ... même si c'est vraiment immonde, ce goût et cette odeur de nègre en concentré.
    
    Pauline ne sait que penser. Elle a mal partout, même à la tête, qui donnait sans cesse contre le plancher de la chambre à Lucie tandis qu'ils la montaient l'un après l'autre, la pressant de leur poids sombre et la possédant totalement.
    
    Et pourtant... Son corps fatigué a secrètement envie qu'ils recommencent à lui frotter ses petits seins en lui broutant sa touffe de jeune fille brune. Son corps adore le brûlant contact des Congolais. C'est seulement sa tête de fille bien qui lui fait mal et lui donne envie de vomir.
    
    Pauline regarde Véronique et module sa danse pour s'approcher d'elle, pendant qu'Isabelle se fait siffler parce qu'elle porte les bras au-dessus de ses cheveux brun cuivre et que ça leur donne une vue parfaite sur ses seins mouvants avec ses pâles mamelons qui dansent eux aussi au rythme des tam-tams et des chants en lingala ou dans quelque autre dialecte local.
    
    Pauline a envie d'être près de quelqu'un. Véronique est là, nue et belle, qui danse en battant doucement la mesure des tam-tams, se mouvant gracieusement sur le jeu de ses pieds et ses hanches. Sous la voûte étoilée, Véronique a les cheveux noirs comme son ombre. La nuit de leur sexe fascine les soldats, qui boivent leur bière de banane et ne se lassent pas d'admirer leurs douces courbes, cette blancheur qu'ils convoitaient dans leurs fantasmes les plus noirs et sauvages.
    
    Pauline entend un grand concert de sifflements ...
«1234...11»