Tonton Cristobal - Histoires de Sexe

Tonton Cristobal

... musculaire et à la douceur de la peau.

Étrangement, je ne ressens aucune fatigue, si ce n’est une certaine lourdeur au bout du nœud. Il semble que leçarapétamol me permet de récupérer assez vite.

Habillée, nourrie, baignée et chouchoutée, j’accompagne Agathe vers la porte d’entrée, pour tomber sur Sandrine, Béatrice et Blandine qui papotent joyeusement.

La tronche qu’elles tirent en voyant Agathe sortir de chez moi ! Malgré le bain et la nuit de repos, elles ne peuvent rater les cernes qui ornent les yeux de la notaire, et du coup comprendre qu’il vient de se dérouler des acrobaties non répertoriées au Festival du Cirque de Monte-Carlo.

Agathe réagit aussitôt, ne se laissant pas démonter par l’attitude agressive des trois autres.

— Mesdemoiselles, ne vous méprenez pas, ce qui s’est passé cette nuit est totalement imputable au hasard et indépendant de notre volonté, tant à Philippe qu’à moi-même.
— Ben voyons, grognent les autres.
— Monsieur Duvel-Mercier m’a demandé de passer le voir pour discuter d’un élément de son héritage, totalement inconnu de mon étude.

Elle marque un silence, pour titiller leur curiosité.

— Or, Philippe a fait un malaise en ma présence. Une rechute d’un problème de santé que vous devez connaître, il me semble.

DesOh non, pas possible fusent.

— J’ai dû donner de ma personne pour le sortir de ce mauvais pas, dit-elle avec l’air inspiré d’une sainte martyre enfermée dans une arène remplie de lions affamés, et il m’expliqua ...

... ensuite votre rencontre, comment vous l’avez aidé, n’hésitant pas à mettre en péril votre intégrité physique. Il vous tient en très haute estime, moi de même, j’ai lutté plus de trois heures pour le faire redevenir à des proportions raisonnables, aussi je vous respecte pour votre combat de plus de huit heures.

Je me dis alors qu’elle en fait un peu trop, mais la coiffeuse et les deux vendeuses de sous-vêtements versent une larme, pour finir par s’embrasser toutes les quatre et étreindre la belle Agathe, qui est d’office intégrée à la congrégation. Ne tenant pas à faire jaser, je les invite à entrer chez moi prendre un café pour continuer la conversation.

— Nous avons toutefois un souci, continue maître Aligôt en touillant son café. Il semble que le produit qu’il a malencontreusement ingéré ait des effets secondaires persistants. Je pense que nous devrions instaurer une garde chaque nuit, nous relayer à son chevet chacune notre tour, en n’ayant pas peur de demander du secours si le cas se révèle… trop…
— Dur à vaincre ! terminent les autres, enthousiastes.

C’est ainsi que je me retrouve avec quatre nounous très particulières chaque soir. Des zizis-sitters en quelque sorte.

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Quelques semaines plus tard.

— Je vais être en retard à l’étude, ronchonne Agathe en se promenant dans la chambre uniquement vêtue de ses bas autofixants.

Elle vient de sortir de la douche et de se passer sur le visage toute sorte de cosmétiques aux noms étranges,eyerliner, gloss, ...