Tonton Cristobal
Datte: 09/02/2024,
Catégories:
fh,
ffh,
fffh,
fplusag,
couleurs,
frousses,
rousseurs,
voisins,
poilu(e)s,
fépilée,
coiffure,
magasin,
noculotte,
strip,
caresses,
entreseins,
Oral
69,
préservati,
pénétratio,
fsodo,
Humour
fantastiqu,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... l’horloge !
Le sexe au repos me fait un peu mal, il est irrité, je n’ose penser aux malheureux minous de mes sauveteuses ! Il faudra que je les invite toutes les trois au restaurant, c’est la moindre des choses.
Je me lave et me passe un peu de crème apaisante sur le dard et je réfléchis tout l’après-midi sur ces étranges évènements.
Qu’ai-je pu faire pour me retrouver dans cet état ? Je n’ai guère envie de revivre la même expérience.
La bouffe, impossible, j’ai mangé au restau et s’il y avait une intoxication alimentaire de ce genre ça se saurait… il y aurait la queue – si j’ose dire – devant ma cantine préférée.
L’eau, pareil. Pas encore entendu parler d’une eau miraculeuse dans le patelin.
Je me repasse mon emploi du temps. Notaire, repas, dodo, nettoyage de la chambre, repas… merde, le mal de tête et le sachet de poudre… leçarapétamol.
Je vais dans la chambre et examine la boîte, il reste une centaine de ces sachets. Un de mes potes, qui exerce la profession de préparateur en pharmacie habite la ville voisine. Un petit coup de fil pour savoir si je peux lui rendre visite et me voilà parti avec en poche un sachet deçarapétamol.
Je lui explique brièvement mon nouveau statut d’héritier, la visite de l’appartement et la découverte de sachets étranges, je m’inquiète, me demandant si le tonton ne fourguait pas des substances hallucinogènes.
— Je m’en occupe demain, dans un jour ou deux je te donne les résultats, tu te fais peut-être un cinéma. ...
... Autrement, les meufs, tu y arrives ?
— Ouais, couci-couça, c’est un peu calme en ce moment.
— T’inquiète, ça viendra, prédit-il.
Je ne peux m’empêcher de songer à mes trois dévouées voisines. Dans la foulée, je les invite au restaurant.
Le lendemain soir, vêtu de mes plus beaux atours, chemise blanche, veste de smoking et kilt – pour les faire marrer – nous faisons un effet bœuf dans la salle.
Quelques clients me demandent si la légende est vraie, que les Écossais ne portent rien sous leur kilt, la réponse vient de Sandrine :
— Nous avons vérifié, ce n’est pas une légende ! Il ne porte que le rouge à lèvres de ta femme, ajoute-t-elle en narguant un type ironique.
La soirée est réussie, nous rions et buvons un peu plus que de raison, mais nous habitons à quelques pas de là, alors pas de craintes.
Nous revenons chez nous bras dessus bras dessous en chantant quelques chansons paillardes, puis regagnons sagement nos appartements respectifs.
Le lendemain, le coup de fil de mon pote pharmacien me réveille en sursaut.
— Ton truc, la poudre, ce n’est pas de la drogue ni un antidouleur… c’est un putain d’aphrodisiaque, jamais vu ça.
— Un genre de Viagra ?
— Non, rien de chimique, que des plantes, un peu de ginko biloba, une pincée de ginseng et de passiflore, du yohimbé réduit en poudre, de l’écorce de muirapuama, plus quelques autres trucs que je n’ai pas encore réussi à découvrir. Que des trucs asiatiques, africains ou sud-américains.
— Ce n’est pas dangereux ...