Mission en Érébus - Histoires de Sexe

Mission en Érébus

... scènes où j’avais sauvé Alexandra des souvenirs dans lequel elle était piégée. Le plan de Lia était très bon. J’eus aussi une pensée pour le test de fin de formation de la Jéromine du manuscrit, quand elle s’introduit dans la forteresse espagnole, récupéra les documents prévus et libéra le faux otage qu’était Isabella, la propre fille du colonel Alejandro De La Vega. Là c’était du vrai, avec des ennemis méchants et armés, qui n’hésiteraient pas à tuer.

Alors que nous volions apparemment très haut, le copilote vint nous rejoindre. Nous mîmes nos masques à oxygène et nous levâmes, avec nos sacs de largage d’équipements et parachutes sur le dos. Il dépressurisa la petite cabine passager de l’ornithoptère et ouvrit la porte latérale. L’air glacé nous pénétra. Je sautai la première, suivie de Gwen, Alexandra puis Lia. Après avoir mis nos jumelles en fonction et nous être orientées, nous volâmes en formation à quatre en nous tenant par la main. Lia pilotait la navigation. Nous ouvrîmes nos parachutes plusieurs centaines de mètres avant de rejoindre le sol. Le posé fut sans encombre, nos sacs contenant une partie de notre équipement touchant la terre en premier. Nous pliâmes nos parachutes puis Gwen se téléporta après avoir observé la scène à travers ses jumelles. Elle reparut deux minutes plus tard avec le groupe de combat d’Alex. Nous nous mîmes en route en direction de la forteresse. La caméra thermique du drone ne révélait aucune menace. Nous étions en vue de la forteresse ...

... deux heures plus tard. Le drone révéla quatre gardes, chacun à proximité d’une entrée sur chacun des quatre murs de la forteresse de forme carrée. Il fallait neutraliser les quatre avec seulement deux arbalètes. Lia envoya deux hommes du commando faire face à chaque mur, Alexandra et moi partant avec un groupe chacun puis devant rejoindre un autre groupe. L’idée était que si les premiers devant être neutralisés étaient manqués et qu’une alerte était donnée d’une manière ou d’une autre, ils puissent être tous traités par armes à feu, au risque de perdre notre avantage de discrétion.

J’étais en poste avec Lia et deux soldats. Nous étions à cinquante mètres environ du premier guetteur qui ne pouvait pas nous voir. Je mis un carreau enduit de poison dans l’arbalète, pris ma visée puis tirai. Je fis mouche et il s’effondra. Lia reçut un message texte d’Alexandra : même situation. Nous fîmes chacune mouvement vers le guetteur suivant à neutraliser. Pas de signe d’alerte. Je rejoignis les deux autres soldats qui étaient en face de ma deuxième cible. Je n’avais pas perdu la main. Lia nous fit rassembler pour l’entrée dans la forteresse. La porte était fermée sommairement, pas de serrure… technologie ancienne. Nous fîmes passer le drone qui traversa le mur d’enceinte sous le porche, entra dans la cour de la forteresse mais ne révéla aucun autre soldat ennemi. Nous progressâmes alors dans la cour vers l’entrée du donjon, les soldats d’Alex étant devant en éclaireurs.

La porte du ...