Mission en Érébus - Histoires de Sexe

Mission en Érébus

... munitions, de quoi lutter pendant quatre heures contre cinquante ennemis. Il serait bon de capturer vivants les chefs si on peut pour pouvoir les faire parler ensuite.
— Oui, fit Valentin, il est important pour nous de connaître l’essence de cette résurgence de l’ancien régime.
— En vue de la forteresse, les éventuelles patrouilles neutralisées, les guetteurs devront l’être eux aussi. Mélanie et Alexandra auront un triple armement, fusil d’assaut et arme de poing bien sûr, mais aussi arbalète pour des raisons de discrétion.
— OK pour nous, répondirent Alexandra et Mélanie.
— Nous entrerons ensuite dans la forteresse par cette entrée. Si les portes sont fermées, il nous faudra les ouvrir discrètement si possible, sinon à l’explosif mais nous perdrions notre avantage tactique de surprise. Je ne sais pas si une telle ancienne forteresse a des serrures sur ses portes.
— J’ai suivi les enseignements de l’ancienne guilde des voleurs, dit un des soldats de Valentin, je devrais savoir ouvrir les portes.
— Bien. À l’analyse des plans de la forteresse, il est probable que les otages soient dans l’ancienne salle des gardes, cette pièce ici au milieu du donjon, au premier étage. Le brouilleur peut être n’importe où mais il est plausible qu’il soit dans une des pièces attenantes à la salle des gardes. Même si l’opération est prévue sans usage de la magie au niveau de la forteresse, il serait bon de le neutraliser pour faciliter l’exfiltration ensuite et l’envoi de secours en cas ...

... de besoin.
— Cela dit, ajouta Valentin, il ne faudrait pas trop l’abîmer pour comprendre qui l’a fabriqué et comment il marche.
— Dès l’entrée dans la forteresse, nous utiliserons les drones furtifs d’observation. Nous porterons les masques de protection contre les gaz, soit parce que nos ennemis sont susceptibles d’en utiliser, soit par ce que nous en utiliserons. Vous serez tous dotés de grenades à gaz. Les drones pourront aussi en libérer sur commande. Je n’insiste pas sur la nécessité d’être prudents avec l’usage des armes à feu en cas de présence des otages. Des questions ? Des commentaires ?
— Nous suivrons les opérations à distance en liaison radio, dit Aline. Vous avez tous des caméras et nous pourrons vous aider le cas échéant.

Il n’y eut pas d’autres commentaires ni de questions.

— Début de l’opération dans deux heures, à l’approche du crépuscule. Pendant ce temps, préparez-vous. Les personnes ayant besoin d’un entraînement de vision de nuit sont invitées à se rendre dans la tente un peu plus loin qui a été rendue obscure, où une formation leur sera donnée.

Mélanie raconte :

L’ornithoptère décolla comme prévu. Personne ne parlait à bord. J’étais dans ma bulle où se mélangeaient mes émotions de parents et la nécessaire concentration pour la mission. Je pense qu’il était de même pour Alexandra. Nous avions bien sûr nos enfants à sauver mais l’objectif était aussi plus grand. Nous étions entraînées à faire coexister ces divers aspects et je remémorai les ...