1. Mourir d’aimer ou presque (2)


    Datte: 30/01/2024, Catégories: fh, fplusag, jeunes, profélève, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme caresses, init, amouroman, prof, Auteur: Geg Folie, Source: Revebebe

    ... le temps tourne et que l’école de danse va encore mettre un terme à ce délice. J’essaie de jouer les prolongations :
    
    — Je ne suis pas sûr de ce que je vais te dire, mais il me semble que tu as changé de parfum.
    
    Court silence, puis :
    
    — Décidément, rien ne t’échappe, c’est un vrai bonheur ! Je vis avec un homme qui ne remarque jamais rien des efforts que je fais pour tenter de le séduire, et toi, tu vois tout, tu remarques tout, tu sens tout ! Oui, j’ai changé de parfum, et puisque tu l’as remarqué, je t’explique. Je portais le précédent qu’il m’avait offert, il y a déjà longtemps. Il savait que je l’appréciais, et du coup, ni à Noël, ni pour ma fête, ni pour mon anniversaire je n’avais de surprise, c’était son cadeau ! Et donc, mardi, j’ai eu envie d’en sortir. J’ai choisi celui-ci en espérant qu’il te plairait. Je ne sais pas s’il faut y voir un signe.
    
    Elle a gagné, il me plaît, il m’envoûte, il m’attire, il me séduit. Nouvelle pause, nouveaux soupirs, une respiration saccadée qui se calme lentement :
    
    — Tu sais, je pensais qu’en portant des dessous bien choisis, en harmonie avec mes dessus, enfin un peu plus affriolants, je réveillerais ses désirs… Mais j’ai arrêté le soir où dans notre chambre, je me suis déshabillée devant lui… qu’il a levé les yeux de son livre et m’a demandé à quel jeu je jouais… et… si maintenant… j’allais m’habiller comme une pute !
    
    Nouvelle crise de larmes, nouveau temps pour retrouver le calme.
    
    — Cela m’a blessée, et depuis ce ...
    ... jour je ne me déshabille plus jamais devant lui, mais dans la salle de bain où je passe une longue chemise de nuit. Mais j’ai gardé mes petits dessous, et je les porte quand il n’est pas là. J’aime à me regarder dans la glace, pour me convaincre sans doute que je suis encore un peu séduisante. C’est peut-être la preuve que je suis frivole ?
    
    Je n’ai pas le temps de répondre, car elle poursuit :
    
    — Il faut aussi que je te dise : les tout derniers, notamment le rouge et noir, je les ai achetés en pensant à toi ! Je ne sais pas où ça va me conduire, j’ai même parfois un peu peur, voire un peu honte. Pourquoi ai-je tellement envie de te plaire ? Je me demande parfois si je ne suis pas une femme légère, une séductrice, mais ta réponse m’a rassurée. Merci, mon ange.
    — Non, tu n’es pas séductrice, mais séduisante ; tu es simplement une femme jeune qui a envie de croquer la vie ! Je t’aime telle que tu es.
    
    L’étreinte qui suit a encore plus de saveurs que les précédentes, mais malheureusement… Ah oui, la danse ! Et la douleur du départ, de la séparation. Dans la rue, il me faut atterrir ! Ai-je avancé ? Je sens bien qu’elle s’interroge sur l’état de son couple, moi je pense, parce que ça m’arrange, qu’il est mort, mais il me semble qu’elle cherche un moyen de le sauver. Ça, c’est l’ombre du tableau ! Il y a pourtant beaucoup de soleil : c’est en pensant à moi qu’elle a choisi ses vêtements, son parfum. Est-ce qu’elle est en train de me préparer ma place ? Non, elle ne sait pas où ...
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