Les petites stagiaires; Elodie, II,2
Datte: 24/01/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Exorium, Source: Hds
... !
– Mais c’est le but !
Et elle m’a délibérément branlé. Énergiquement. Je me suis abandonné. Offert. C’est venu vite. Très vite. Ça a giclé. Sur le ventre d’Élodie. Qui n’a pas bougé. Qui n’a pas esquissé le moindre geste pour s’y soustraire.
Un chuchotement dans la nuit.
‒ Tu dors pas ?
– Si ! Enfin non ! Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Rien ! C’est juste que je pars tôt demain matin et que j’avais envie d’être un peu avec toi avant.
Elle s’est glissée dans le lit à mes côtés, a calé ses pieds contre les miens.
– N’empêche que je t’ai donné un sacré coup de pouce, avoue, tout à l’heure ! Et que maintenant quand vous serez dans la salle de bains tous les deux, la situation ne sera plus du tout la même. Vous allez enfin pouvoir jouer franc jeu. Toi, la regarder tant et plus. Et elle te regarder la regarder. Te faire de l’effet. On aime toutes ça enfiévrer un homme. Mais alors avec elle, ça atteint des sommets. À un point que t’imagines même pas.
– Comment ça ?
– Et évidemment, tu t’es rendu compte de rien. Ça m’étonne pas de toi. La porte de la salle de bains…– Eh bien ?
– Elle la refermait jamais vraiment quand elle sortait. Elle la laissait contre, légèrement entrebâillée. Toi, tu la croyais retournée dans sa chambre. Eh bien, pas du tout ! Elle était là à te regarder te déshabiller, prendre sa place dans la baignoire, te toucher, te cajoler. « Et c’est à chaque fois qu’il se le fait, hein ! Tous les jours. Parce qu’il vient de me voir. ...
... En pensant à moi. Comment ça l’excite ! À toute allure il va. Et puis alors ça met pas trois heures à sortir. J’adore. J’adore vraiment. » Il ne lui restait plus qu’à refermer la porte. Vraiment cette fois. En profitant du bruit de la douche. Et le tour était joué.
– Quand je pense qu’on lui donnerait le bon Dieu sans confession !
– Faut jamais faire une chose pareille. Avec aucune fille. Jamais. Tu devrais savoir ça depuis le temps.
On s’est tus. Un long moment.
– Oh, c’est quoi, ce gros soupir ?
– Rien ! Je me demande si j’ai bien fait de partir à Rennes finalement.
– Tu t’y plais pas ?
– C’est pas que je m’y plais pas, mais j’étais bien ici. Non, et puis c’est pas qu’on s’entende pas avec les filles, mais je sais pas, c’est plus vraiment comme c’était au début. Je vois leurs défauts. Elle est bordélique Aurélie. Faut repasser sans arrêt derrière elle. Et Domitille, elle peut pas s’empêcher d’ergoter. À tout propos et hors propos. C’est fatigant à la longue. Je prends sur moi, mais je me connais : un jour ou l’autre, ça va voler. Obligé.
Elle m’a posé la main sur le ventre. M’a lentement caressé. Du bout du pouce. Est descendue. M’a pris en mains.
– Ce qu’il y a de bien avec toi, c’est que tu pars toujours au quart de tour.
Elle est venue sur moi.
– Laisse-toi faire ! Je m’occupe de tout. J’ai envie.
Ses lèvres m’ont effleuré les sourcils. Les pommettes. Se sont posées sur les miennes. Elle les a entrouvertes, du bout de la langue, s’est ...