« Josy » : La petite salope prête à tout pour obtenir ce qu’elle désire. Épisode 11
Datte: 22/01/2024,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Perruche, Source: Hds
... autre à la sortie de la ville. Cependant ces deux établissements, au même titre que les bals de village, avec pistes de danse et orchestre, recevaient principalement une clientèle majoritairement jeune, avec l’inconvénient incontournable des bagarres à l’intérieur comme à l’extérieur. Il devenait pratiquement impossible d’organiser des soirées dansantes sans qu’il y ait une bande de voyous venant perturber ces festivités.
Toutes les personnes que j’avais rencontrées étaient unanimes sur ce sujet. Dans quelques années les bals populaires disparaitraient car au vu de l’insécurité, les maires qui donnaient les autorisations étaient influencés par les gendarmes qui désiraient les voir disparaitre. Après les congés passés dans la capitale, j’avais changé mon fusil d’épaule, il fallait abandonner l’idée de la musique moderne attirant trop les jeunes, afin de se consacrer principalement sur le musette. Une guinguette qui attirerait les personnes plus âgées et où la clientèle recherchant un endroit paisible, pouvait danser au son de l’accordéon en toute sécurité.
Dès mon retour à la maison, je passais mes temps libres à rechercher dans ma région un tel endroit. Je savais par expérience chez Marius, lors de nos soirée jukebox que le bruit occasionné par la musique pouvait être un obstacle à mon projet. Il fallait donc que je trouve un vieux commerce pas très cher et suffisamment isolé. Le champ de recherches se réduisait, j’étais allée chez mon ami Daniel, le notaire afin ...
... qu’il puisse m’aider à trouver un lieu où je pouvais installer ma guinguette.
En novembre 1973, il avait une opportunité à me proposer. Sur la nationale à la sortie du village de F.., à quarante minutes de la ville et quinze kilomètres de ma commune, se trouvait un ancien restaurant routier, avec deux belles salles à manger, une grande terrasse, une grange et un grand parking. Trois ans auparavant, ayant appris la mise en service de l’autoroute, les propriétaires déjà bien âgés, désirant prendre leur retraite, l’avaient mis en vente. Depuis l’ouverture de cette nouvelle quatre voies, les camionneurs désertaient et les clients se faisaient moins nombreux.
Mis à part Françoise, ils n’étaient pas nombreux à croire à mon idée de guinguette. Daniel en faisait partie, connaissant mon âge et le peu de ressources que je possédais, même s’il savait que cela prendrait du temps, il pensait que ce genre d’établissement pouvait attirer : les couples mariés désirant passer un bon moment à valser et à danser le tango, tout en prenant un verre ou un repas mais également certains célibataires d’un certain âge à la recherche de leur âme sœur ou, comme l’endroit était assez reculé, certains couples adultères pouvaient s’y retrouver facilement en toute discrétion.
Ce petit routier ne fonctionnait plus très bien et après de longs mois d’attente, ne trouvant toujours pas acquéreurs, les propriétaires pressés de s’en débarrasser, avaient baissé considérablement le prix de vente. La chance ...