1. « Josy » : La petite salope prête à tout pour obtenir ce qu’elle désire. Épisode 11


    Datte: 22/01/2024, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... un atelier qu’à un bar. Devant la porte métallique, les deux blacks, de vrais malabars, nous firent rentrer à l’intérieur sans aucune difficulté. Cet endroit n’était éclairé que par de la lumière tamisée. Avec l’obscurité, personne ne remarquait que les plâtres des murs partaient en lambeaux.
    
    Sur l’estrade au fond de la salle, quatre musiciens noirs semblaient prendre un grand plaisir à jouer leur musique accompagnant une chanteuse blanche, sans doute une américaine : « Ici, le jazz est roi. » M’avait crié à l’oreille Françoise. J’en avais déjà entendu, je ne détestais pas, cependant en France nous venions de rentrer seulement dans la période rock-and roll depuis une quinzaine d’années. À cette époque, cette musique noire n’était réservée qu’aux initiés. Nous n’étions pas encore installées que Françoise ne se fit pas fait prier, elle fut immédiatement happée par deux types et dansait avec eux au milieu de la piste.
    
    Me retrouvant seule, je m’étais installée sur un tabouret au comptoir. Mon cocktail à la main, dos au serveur, je regardais et écoutais la chanteuse avec attention, me dandinant au rythme de la musique afro américaine. Je commençais à apprécier ce style si particulier, peut-être qu’un jour je la ferais connaitre dans mon village. Plongée dans mes pensées, je n’avais pas remarqué tous ces hommes qui passaient et repassaient devant moi en me reluquant les cuisses où apparaissait le haut de mes bas accrochés à mon porte jarretelles.
    
    Soudain, un type un peu ...
    ... plus hardi que les autres, s’approcha de moi en souriant. C’était un grand black baraqué, sa peau était si noire que dans la pénombre, je ne pouvais apercevoir que son pantalon blanc moulant, à pattes d’éléphant, sa chemise orange largement ouverte sur son torse, avec son col démesuré et ses dents blanches. Il ne parlait pas très bien le français et avait un fort accent américain. J’avais tout de même compris, ce qu’il désirait ; il m’invitait à danser.
    
    Pensant à ce que m’avait dit mon amie au sujet des blacks, je me levai et le suivis sur la piste. La chanteuse entonnait la version blues en anglais de « La Vie en Rose ». Si mes mains restèrent sur ses épaules ou sur ses bras musclés, celles de John posées sur mes hanches, glissèrent progressivement vers le bas de mon dos. Restés à une distance raisonnable au départ, nous faisions connaissance, cependant, pendant ces danses langoureuses, ce beau pianiste black d’une trentaine d’années, devenait bien plus entreprenant.
    
    À la fin de la série, j’avais fini par être collée à lui, avec ses grandes mains me malaxant les fesses. J’avais pu apprécier son érection à plusieurs reprises, par devant ou par derrière lorsqu’il me faisait tourner pour me plaquer contre lui. Ces propos avaient changé également, en disant que j’étais belle, sexy et qu’il avait envie de passer plus de temps avec moi. À la fin de la série, avec ses caresses, ses mots et après le petit baisé qu’il me fit dans le cou, j’étais en pleine effervescence.
    
    Assise ...
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