1. Torrides retrouvailles


    Datte: 21/01/2024, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation facial, Oral pénétratio, occasion, jeux, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    Pénélope referma doucement la porte d’entrée, amusée par le tintement cristallin du petit cachalot blanc, fixé au chambranle de bois. Une idée d’Octave Groseille à ses débuts de libraire. Une échoppe nommée Moby Dick méritait un carillon digne de son nom. Désuet et charmant. Une bonne odeur de café avertit la jeune femme que son employeur était déjà là. Une première !
    
    Octave Groseille était effectivement présent. Il était également en grande conversation avec une femme. Octave avait réagi au grelot de la porte, en coupant court à sa conversation. La femme, elle, s’était retournée vers Pénélope. Un sourire éclatant aux lèvres, Annabelle Lajoie fonçait déjà sur elle.
    
    — Pénélope !
    
    Annabelle Lajoie s’était approchée, et avait claqué un baiser sonore sur la joue d’une Pénélope surprise, mais ravie.
    
    — Bonjour, Annabelle ! Tu bénéficies de passe-droits ou quoi ?
    — J’aimerais bien ! Tu me pistonnes ?
    
    Les immenses yeux gris de madame Lajoie pétillaient de bonne humeur.
    
    — Je passais, et j’ai vu monsieur Groseille alors… j’ai tenté ma chance !
    — Tu es devenue boulimique de lecture, au point de forcer notre porte ?
    
    Lajoie leva les yeux au ciel, et sa main agrippa celle de Pénélope.
    
    — Mais non ! Le café !
    — Le café ?
    
    Annabelle entraînait déjà la libraire vers le coin bureau, et lui lâcha la main pour prendre une tasse fumante.
    
    — Depuis le temps que tu me bassines avec le café de ton patron… Le café Groseille, comme tu dis !
    
    Madame Lajoie n’attendait ...
    ... pas de réponse, et but une gorgée du café Groseille, en regardant Pénélope.
    
    — Ah oui…
    
    Pénélope n’eut rien à dire. Octave Groseille lui tendait déjà sa tasse. Octave avait fait un nouvel investissement peu avant. Deux tasses, l’une bleue-pastel et l’autre rose, toutes deux ornées de l’image d’un cachalot blanc crémeux, pataugeant sur le dos, et délivrant un clin d’œil malicieux au buveur. Ce qui avait poussé Pénélope à une autre dépense. Trois cents tasses de couleur coquille d’œuf, gravées au nom de la librairie et agrémentées d’un cachalot blanc plus sérieux, bondissant hors des vagues, et menaçant de s’écraser sur un baleinier sombre, toutes voiles dehors. Un petit cadeau sympathique offert à chaque nouveau client, pour un achat en librairie de plus de trente euros.
    
    — De quoi parliez-vous ?
    
    Pénélope s’était installée, fesses sur le bureau, et désignant le fauteuil des invités à Lajoie.
    
    — Oh… de l’époque où cette librairie faisait naufrage, à peine ses portes ouvertes…
    
    Octave s’était assis et tripotait sa pipe. La journée s’annonçait parfaite. Devant lui, deux des femmes les plus belles qu’il ait jamais rencontrées papotaient sous ses yeux. Et l’une d’elles, il l’avait baisée. Baisée, et baisée, encore. Et quand il ne la baisait pas, c’était Annabelle Lajoie qui le baisait. Cette femme avait été sa tempête personnelle. Son ouragan. Le typhon, que tout bon marin se doit d’affronter un jour. Annabelle était torride, voluptueuse, gourmande et certain jour, ...
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