1. Un mariage arrangé


    Datte: 19/01/2024, Catégories: fh, hplusag, laid(e)s, campagne, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: Anotherworld, Source: Revebebe

    ... fasse pour toi, Jojo ? Que je te lèche le cul ? Que je te suce la bite ?
    — Berk, t’es dégueulasse, tu m’dégoûtes, j’suis pas pédé ! Arrête de parler comme ça. Elles me font gerber toutes ces petites fiottes, on devrait les enfermer toutes ces pédales. Et y a déjà assez d’un dégénéré dans la famille !
    
    Voyant que le temps était en train de se gâter, et pour ne pas le laisser retomber sur son énième diatribe contre les homos, j’ai immédiatement changé de conversation.
    
    — N’empêche qu’une bonne femme à demeure ça coûte encore plus cher qu’une pute, et que ce n’est pas avec mon porte-monnaie troué que je vais me la payer. Et puis t’en connais beaucoup, des gonzesses qui accepteraient de venir vivre dans mon gourbi ?
    — J’confirme : aucune, ou alors une vraie souillon. Chez toi, c’est vraiment trop dégueu, une femme normale ne voudrait d’cette vie-là pour rien au monde. Cinq ans que tu parles d’retaper tes pièces du bas et t’en as même pas fini une seule. Et si un jour la baraque s’écroule, on te ramassera à la petite cuillère sous des tonnes de gravats.
    — Il ne faut rien exagérer, les murs sont encore solides.
    — Les murs oui, mais le toit menace de s’effondrer en plusieurs endroits. C’est pas quand tu seras vieux, avec des crampes partout, que tu pourras la retaper, ta baraque.
    — Ce n’est pas quand je serai vieux et avachi que je pourrai profiter de la vie. D’ailleurs, quand je serai vieux, je serai mort, je préfère me faire bouffer par les vers que devenir un vieux ...
    ... débris…
    — Pfut, parce que moi j’suis un vieux débris ? Merci du compliment, ça m’va droit au cœur. Tu dis ça maintenant, mais plus tu vas vieillir et plus tu vas t’accrocher à la vie. Tu feras comme tout le monde et tu regretteras d’avoir dit de pareilles conneries. Ça m’désespère de voir des mecs comme toi perdre leur temps à rien glander.
    — Et que veux-tu que je fasse ? Y-a rien à faire par ici.
    — Écoute, y a un truc que je veux te dire depuis bien longtemps… j’tourne ça dans ma tête mais ça n’sort pas… tiens, reprends-toi donc un godet… et trinquons ensemble à notre amitié.
    — Qu’est-ce qu’tu veux me dire de si important pour me jouer tout d’un coup du violon ?
    
    Tandis que je sirotais sa vinasse, il me regardait en coin, un regard que je ne lui connaissais pas et qui ne présageait rien qui vaille. Un curieux pressentiment m’envahit soudain, comme si la douce tranquillité dans laquelle je m’étais installée allait soudain s’assombrir.
    
    — J’crois bien qu’j’ai une solution à tous nos problèmes, me dit-il soudain avec emphase… aux tiens comme aux miens, reprit-il en finissant son verre.
    — On joue au loto et on gagne ?
    — Arrête de déconner, sois sérieux au moins cinq minutes.
    — Je t’écoute, je t’écoute… Je suis tout ouïe, ouvert à toutes propositions… surtout, si tu comptes me coucher sur ton héritage ; d’ailleurs, fais-moi donc tout de suite une donation que j’en profite un max de ma belle vie, tu peux être sûr que je saurai quoi en faire de ton pécule.
    — T’es vraiment ...
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